Wolassa Kumo est un praticien du développement et un chercheur en économie spécialisé dans les fluctuations de la monnaie, la productivité et l'efficacité ainsi que les problèmes de développement en Afrique. Dans cet article de mars 2009, il ressasse de manière claire la théorie keynésienne. Ainsi, comment se caractérise l'économie selon Keynes, quelles critiques peut-on y apporter et en quoi a-t-elle su s'adapter aux nouvelles revendications économiques pour finalement devenir très actuelle ?
[...] La résurrection de l'économie keynésienne : 2008 2009 : We are all Keynesians now (Richard Nixon) La crise des subprimes ou l'échec du néo libéralisme - 122 récessions dans 21 pays développés depuis les années 1960. - Considérer la rationalité de l'individu revient à penser qu'il est capable d'anticiper et de ne faire que des choix optimaux. Ainsi aurait il du prévoir la bulle des subprimes et n'aurait pas du être victime de l'illusion monétaire des emprunts à taux variables. [...]
[...] - En somme, plus on consomme, plus on produit de la richesse. Le concept d'incertitude - Homme n'est pas rationnel, il ne peut prévoir économiquement et ne peut se servir des infos qu'il a à dispo pour établir des probabilités. Cf. bulle des subprimes et impossibilité de prédire la hausse des taux. - Ainsi, on ne peut obtenir un choix économiquement optimal, naturellement. Se rapproche du biais cognitif qui désigne l'état de l'individu dans lequel il manifeste une difficulté à appréhender correctement le monde dans lequel il vit. [...]
[...] D'où la Nouvelle Economie Classique, née aux USA dans les années 1970. Parmi ses principaux théoriciens hors Lucas, on retrouve Sargent, Wallace, Prescott et Barro. - The hypothesis of rational expectations : agents économiques sont parfaitement rationnels et peuvent donc anticiper rationnellement compris les politiques monétaires et conjoncturelles qui en deviennent donc ineffectives : emploi et production demeurent à leur taux naturel et seul le niveau général des prix est modifié et si les anticipations des agents sont fortes, la croissance monétaire forte engendre de l'inflation sans modifier le taux d'emploi.). [...]
[...] ( Etat peut aussi augmenter ses propres investissements et donc ses dépenses mais sans augmenter ses recettes pour ne pas nuire à la demande (impôts) des autres agents économiques. ( Opte pour le déficit budgétaire. - L'effet multiplicateur amplifie la relance et donc accentue les effets de l'intervention de l'Etat. Il a été présenté par Kahn en 1931 et repris par Keynes. Une augmentation de la demande suscite une augmentation plus forte de la production. + de demande ( + de production ( plus de revenu distribué. [...]
[...] Le taux de chômage naturel : né de l'inadaptation de certains actifs à remplir des conditions fixées par le marché du travail. Une politique de relance ne peut donc créer de l'emploi mais génère de l'inflation. (concepts et dans l'article - Théorie du revenu permanent : la consommation dépend uniquement du revenu que chaque individu anticipe. Les variations du revenu, comme les politiques de relance, ne modifient que marginalement la consommation. (concept - Monétaristes s'opposent au taux de change fixes car ils croient aux vertus rééquilibrantes des forces du marché. [...]
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