La théorie pure des dépenses publiques, Paul Samuelson, ouvrages, psychologue Carl Pickhardt, théorie économique, analyse économique, justice, état, social
Théorie pure des dépenses publiques de 1954 qui est à comprendre dans un enchainement de trois ouvrages de Samuelson, et à intégrer dans une logique de plus long terme de son travail. Selon le psychologue Carl Pickhardt, cet article est en parti écrit pour prouver que les mathématiques sont utiles à l'économie, et qu'il est ainsi écrit en réponse à Fritz Machlup qui contestait que la réalité économique puisse se traduire uniquement en équation. Mais l'article porte sur les dépenses publiques. Il montre algébriquement le difficulté qu'apporte l'existence de biens collectifs dans l'atteinte de l'optimum social, et la nécessité de l'intervention de l'État dans la production des biens collectifs
[...] Limites : intervention de l'Etat à travers les dépenses publiques, mais l'Etat peut aussi être défaillant dans son contrôle states failures). [...]
[...] Mais l'article porte sur les dépenses publiques. Il montre algébriquement le difficulté qu'apporte l'existence de biens collectifs dans l'atteinte de l'optimum social, et la nécessité de l'intervention de l'Etat dans la production des biens collectifs. En effet, Samuelson exprime trois idées principales dans son apport à la théorie économique : - l'Etat a pour fonction de produire les « biens collectifs » : il en détermine la nature et les conséquences dans sa théorie pure des dépenses publiques - la théorie économique peut permettre de définir les conditions optimales de production des biens collectifs, en partant du principe que l'Etat cherche à maximiser le bien être social : exposé graphique d'une théoie des dépenses publiques (article) - la fonction de bien être social exprime les préférences de la société face aux arbitrages politiques auxquels est confronté́ l'Etat → état de l'opinion. [...]
[...] Du coup comment l'État fait pour poursuivre ce but, dans quels domaines doit il intervenir ? - distingue bien de conso privés (divisables entre les différents individus), et biens de conso collectifs (dont on peut bénéficier ensemble, sans diminuer quantité d'un autre), un bien non rival et non exclusif. L'hypothèse de Samuelson > c'est à l'Etat de produire des biens collectifs du fait d'une impossibilité d'appropriation privée exclusive par un individu quelconque. > cf renvoit aux devoirs du souverain énoncé par A.Smith (police, éclairage pub) et que le marché ne suffit pas à assurer une allocation optimale des ressources car il n'existe pas de « système de prix décentralisé qui puisse déterminer ces nv de c° collective » > d'où la légitimité de l'Etat à intervenir du fait de la défaillance d'un système privé, de la défaillance du marché. [...]
[...] Donc la résolution des équations est impossible. De plus, étant donné qu'aucun système de formation des prix ne permet de résoudre ces équations, il faudrait que les individus communiquent leurs préférences avec d'autres méthodes comme par exemple à travers le vote. Or il nous explique que les individus n'ont pas intérêt, pour des raisons égoïstes, à divulguer ces informations et aurait tendance à minimiser le niveau de satisfaction procurer par les biens collectifs. Enfin, Samuelson nous explique que c'est ici que se trouve la limite de l'analyse économique des dépenses publiques. [...]
[...] Il mesure la capacité contributive des individus pour le bien social. Donc ici sur la courbe, les TMS des individus sont additionnés pour pouvoir mesurer le montant d'argent que la communauté est prête à débourser pour une quantité donnée de bien social. Samuelson rappelle que chaque individu a un TMS différent. Ainsi, comme les 3 équations de Samuelson cherchent à trouver une situation optimale au sens de Pareto du bien-être économique. Il dit que si l'on connaissait le TMS de chaque individu, on pourrait résoudre ces équations. [...]
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