Simon Rationalité substantive Rationalité procédurales économie
De la rationalité substantive à la rationalité procédurale
Comme son titre l'indique, l'ambition de Simon semble être l'explication de l'économie (ou du moins son application dans ce que Simon aime appeler « le monde réel ») de la rationalité substantive à la rationalité procédurale. Allons plus loin dans notre réflexion en précisant que l'interrogation de Simon dans cet article porte pour l'essentiel sur la question de la rationalité humaine et sur la façon dont les Hommes prennent leurs décisions.
Quelles sont ces rationalités distinguées par Simon ? Quelles différences les caractérisent et dans quel champ s'inscrivent-elles et s'appliquent-elles ? Avant d'émettre toute critiques aux avancées de Simon, une définition de ces deux types de rationalité parait judicieuse, nous suivons quelque peu ainsi, le plan de l'article de Simon.
[...] Quel environnement, pour quelle rationalité ? La rationalité procédurale, ne se comprend que dans un environnement complexe – à contrario de la rationalité substantielle qui semble ne se comprendre que dans un environnement dit simple - caractérisé par un grand nombre d'incertitude. On sent alors ici, que Simon tente de calquer la rationalité procédurale au monde économique, doté par nature, d'incertitude et d'instabilité, où l'avenir ne peut être prédit de manière exact, et où les interactions entre les individus sont si nombreuses qu'il est impossible de contrôler toutes les données nécessaires à la prise d'une décision parfaitement rationnelle. [...]
[...] Lucas, un élève de l'Ecole de Chicago. Plusieurs modèles optimisant la rationalité limitée. Parmi ceux-ci, les modèles de coûts, il est rationnel qu'un individu, bien que ses capacités cognitives – c'est-à-dire son degré de connaissances des informations extérieures entourant sa décision- soient limitées, est en mesure d'arbitrer les coûts d'une décision et la satisfaction que celle-ci pourrait lui apporter : On garde ici l'hypothèse d'optimisation, tout en prenant en compte les incertitudes dont est pourvu l'individu. Cependant, ces modèles donnent aux agents d'importantes capacités de calcul et dévient donc vers les modèles de rationalité parfaite, déjà contesté par Simon. [...]
[...] Le but n'est pas l'optimum mais ce qui est conforme aux attentes. Ainsi, dans une organisation par exemple, cela peut se traduire par la recherche d'un taux de profit jugé normal et non le taux de profit le plus élevé possible. Ainsi, les préoccupations de l'économie actuelle ne peuvent se passer, selon Herbert Simon, de la rationalité procédurale. [...]
[...] De la rationalité substantive Deux hypothèses fondamentales existent en économie : L'une dicte que l'acteur économique à la recherche d'un but, va tenter d'atteindre celui-ci avec un profit maximum, tandis que l'autre hypothèse relate que l'acteur économique est substantivement rationnel typiquement étudié comme modèle néo-classique. Intéressons-nous à cette rationalité substantive. La rationalité substantive suppose un comportement qui est en mesure d'atteindre des objectifs avec pour cadre des limites imposés par des conditions et contraintes extérieurs. Le comportement n'est alors pas seulement fonction uniquement du but, mais aussi des caractéristiques entourant l'atteinte de ce but, c'est-à-dire l'environnement dans lequel celle-ci a lieu. [...]
[...] La seconde d'arc est une mesure d'angle plan. La seconde . ) mais [ . ] l'appareil de perception n'admet certainement pas plus de 1000 bits par seconde probablement moins" la raison ne peut être que limitée et fonctionnant en information incomplète. Puisque les individus n'ont une connaissance qu'imparfaite de l'ensemble des contraintes, ils ne peuvent donc pas anticiper toutes les conséquences de leurs choix et de leurs actes, et ne peuvent ainsi pas maîtriser si ce choix mènera à l'accomplissement optimal du but. [...]
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