La question fondamentale qui est ici abordée est de savoir quelles sont les modalités du marché et de l'équilibre dans le cadre de la concurrence pure et parfaite.
Pour répondre à cette question, Walras explique sa thèse d'une manière très pédagogique.
La théorie ici présentée fait partie d'un travail plus large qui vise à modéliser les prix et le fonctionnement des économies de marché. En effet, dans cet extrait, Walras montre que le prix (ou valeur d'échange) se fixe sur le marché concurrentiel. Seulement cette concurrence peut être plus ou moins parfaite, donc le prix réel est plus ou moins proche du prix d'équilibre théorique.
Ce qui importe c'est donc le degré de concurrence du marché et Walras va tenter de montrer que le marché est plus efficace s'il s'équilibre par tâtonnement, par l'intermédiaire d'agents qui organisent la vente à la criée.
[...] Le marché en concurrence pure et parfaite : analyse de Léon Walras tirée d'Eléments d'économie politique pure ou théorie de la richesse sociale Section II, cinquième leçon, point 41 La valeur d'échange est la propriété qu'ont certaines choses de n'être pas obtenues ni cédées gratuitement, mais d'être achetées et vendues, reçues et données en certaines proportions de quantité contre d'autres choses. L'acheteur d'une chose est vendeur de celle qu'il donne en échange. Le vendeur d'une chose est acheteur de celle qu'il reçoit en échange. [...]
[...] D'autre part, il crée le concept d'« utilité marginale au sein de la théorie de la valeur. Problématique et objectif de l'article La question fondamentale qui est ici abordée est de savoir quelles sont les modalités du marché et de l'équilibre dans le cadre de la concurrence pure et parfaite. Pour répondre à cette question, Walras explique sa thèse d'une manière très pédagogique. En effet, il reprend des termes connus de tous (valeur d'échange, marchandise, acheteur, vendeur ) et les définit économiquement mais toujours relativement simplement. [...]
[...] Enfin, il établit toute une hiérarchie d'exemples d'activités et de marchés où la concurrence est plus ou moins parfaite de manière à illustrer sa théorie et à faire le lien entre théorie économique et vie réelle. La théorie ici présentée fait partie d'un travail plus large qui vise à modéliser les prix et le fonctionnement des économies de marché. En effet, dans cet extrait, Walras montre que le prix (ou valeur d'échange) se fixe sur le marché concurrentiel. Seulement cette concurrence peut-être plus ou moins parfaite, donc le prix réel est plus ou moins proche du prix d'équilibre théorique. [...]
[...] D'une part elle dépend d'une hypothèse assez irréaliste ; en effet, tant que les prix d'équilibre ne sont pas trouvés (prix pour lequel offre et demande coïncident), aucun échange ne doit avoir lieu de telle sorte qu'aucun échange n'ait lieu sans que les conditions en soient annoncées et connues et sans que les vendeurs puissent aller au rabais et les acheteurs à l'enchère Et d'autre part, elle impose un système entièrement centralisé, avec un commissaire-priseur contrôlant toutes les transactions. Ce qui revient à dire que l'équilibre général peut être organisé par un planificateur aussi bien que par un marché. D'un point de vue de la mise en pratique, on peut aussi noter des limites. Premièrement, la mise en place d'un commissaire-priseur au niveau mondial le monde peut être considéré comme un vaste marché général composé de divers marchés spéciaux où la richesse sociale [ensemble de biens plus ou moins rares] se vend et s'achète parait relativement utopique. [...]
[...] Les marchés les mieux organisés sous le rapport de la concurrence sont ceux où les ventes et achats se font à la criée, par l'intermédiaire d'agents tels qu'agents de change, courtiers de commerce, crieurs, qui les centralisent, de telle sorte qu'aucun échange n'ait lieu sans que les conditions en soient annoncées et connues et sans que les vendeurs puissent aller au rabais et les acheteurs à l'enchère. Ainsi fonctionnent les bourses de fonds publics, les bourses de commerce, les marchés aux grains, au poisson, etc. [...]
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