Commentaire de "Structures et systèmes économiques" de Marchal

Résumé du document

Nous allons donc voir dans ces deux parties pourquoi le modèle qu'il nous présente ne peut suffire à lui seul à assurer le bon fonctionnement du marché, la régulation économique et enfin la répartition des revenus. C'est donc avec un oeil critique que va être étudié ce texte.

Ce texte nous présente le marché de façon théorique car nous pouvons apporter des contre exemples à ce qu'il affirme mais aussi opposer ses arguments à d'autres thèses.
Pour commencer, Marchal exprime l'idée que l'économie de marché est basée sur la recherche du profit individuel et qu'ainsi les producteurs ne produisent que ce qui est rentable. Cependant, l'intérêt financier personnel est-il la seule et unique motivation des producteurs ? Certes elle est une motivation très importante puisque les producteurs ont souvent le souci de rembourser des prêts contractés dans le cadre d'achats de machines mais aussi dans le cadre de la rémunération de ses salariés. Selon la thèse de l'homo oeconomicus, qui est une représentation théorique du comportement de l'être humain, l'homme est considéré comme rationnel ainsi il est capable de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux ses ressources : il maximisera sa satisfaction et non son profit. (....)

Extraits

[...] Par exemple, dix entreprises décident d'entreprendre des recherches afin de trouver un vaccin. Elles ont toutes intérêt à le trouver, seulement à la fin il n'y en aura qu'une seule qui le trouvera en première et qui pourra le commercialiser. Cela signifie que sur les dix entreprises, il n'y a eu qu'un investissement efficace et que les autres ont dépensé de grosses sommes pour rien. Les intérêts individuels ont conduit à l'insatisfaction de la majorité des agents. En conclusion, nous pouvons dire que Marchal considérait le marché comme seul acteur efficace et nécessaire dans l'économie. [...]

[...] Par exemple en ce qui concerne le monopole de la SNCF, ce transport est rentable à condition que tous ceux qui veulent en faire usage montent dans les trains d'une seule et même et compagnie, s'il y en a plusieurs ce ne serait pas rentable et les entreprises seraient en déficit. C'est aussi le cas pour les aéroports ou encore l'éclairage public. Dans ces cas de concurrence imparfaite le consommateur ne peut pas faire jouer la concurrence et donc baisser les prix. [...]

[...] En effet, comme le texte l'explique, pour faire un profit raisonnable ils doivent satisfaire la demande. Ainsi, selon Von Mises, le client est roi puisqu'il détermine la production. Celui qui désire faire du profit est soumis à la nécessité de servir le consommateur. C'est pourquoi, la vision de Marchal où chaque acteur économique y trouve son compte est théorique. Non seulement nous sommes dans une économie où producteurs et consommateurs imposent leur propre intérêt mais, de plus, contrairement à ce que dit Marchal, le marché ne permet pas toujours d'équilibrer automatiquement l'offre et la demande. [...]

[...] Ainsi ce sont les besoins les plus importants qui sont satisfaits en premier lieu. C'est en partie vrai mais qu'advient-il alors de la demande non solvable ? Rappelons que la demande non solvable signifie qu'une demande n'est pas accompagnée d'un revenu suffisant pour la satisfaire. Un problème se pose quand celle-ci concerne des besoins indispensables comme ceux du logement, de la santé, de l'éducation. En effet, le marché ne peut s'intéresser à cette demande puisque la satisfaction de la demande s'opère dans le cadre d'un profit. [...]

[...] Le texte Structures et systèmes économiques de J.Marchal apporte une vision du marché que nous pouvons qualifier, dans un premier temps, de théorique, mais aussi, d'idéaliste. Nous allons donc voir dans ces deux parties pourquoi le modèle qu'il nous présente ne peut suffire à lui seul à assurer le bon fonctionnement du marché, la régulation économique et enfin la répartition des revenus. C'est donc avec un œil critique que va être étudié ce texte. Ce texte nous présente le marché de façon théorique car nous pouvons apporter des contre exemples à ce qu'il affirme mais aussi opposer ses arguments à d'autres thèses. [...]