L'investissement est la composante la plus volatile du PIB : lorsqu'on constate une baisse de la demande générale de biens et de services au cours d'une récession, une large part de celle-ci peut généralement être imputée aux dépenses d'investissement.
Il faut distinguer trois types de dépenses d'investissement : l'investissement fixe des entreprises, l'investissement résidentiel, l'investissement en stock des entreprises (matières premières, fournitures, produits finis).
[...] L'entreprise de location perçoit le loyer réel du capital R/P sur chaque unité dont elle est propriétaire et qu'elle loue. Le coût de la détention du capital est triple : - L'entreprise qui achète une unité de capital et qui la loue renonce au taux d'intérêt qu'elle pourrait percevoir en déposant l'équivalent du prix d'achat du bien de capital dans une banque. - Pendant la période de location du capital, le prix d'acquisition de celui-ci peut se modifier. - Pendant le temps de location, le capital s'use et se déprécie, suscitant un besoin d'amortissement. [...]
[...] Il affecte l'investissement selon la définition fiscale du concept de bénéfice Si cette définition correspond au loyer du capital diminué du coût du capital, le prélèvement par l'Etat d'une fraction des bénéfices des entreprises n'empêche pas celles-ci de demeurer rationnelles en investissant aussi longtemps que le loyer du capital excède le coût du capital et en désinvestissant dans le cas inverse. La fiscalité a cependant une approche différente, notamment en matière d'amortissement. En période d'inflation rapide, le coût de remplacement du capital est supérieur à son coût historique (notion retenue par la fiscalité), et l'impôt sur les sociétés tend à sous- évaluer le coût d'amortissement et à surévaluer le profit. - La déductibilité fiscale de l'investissement est une mesure destinée à encourager l'accumulation du capital. [...]
[...] De même, la croissance démographique peut susciter une demande accrue de logements, et donc une hausse de l'investissement résidentiel. De manière plus significative, les politiques budgétaires qui incorporent des mesures telles que la déductibilité fiscale des dépenses d'investissement ou des modifications du taux d'imposition des sociétés influent sur l'incitation à investir et peuvent donc déplacer la fonction d'investissement. Troisièmement, l'investissement dépendant du taux d'intérêt et du niveau de production, on s'attend naturellement à ce qu'il fluctue avec le rythme de l'activité économique. [...]
[...] Le taux d'intérêt réel mesure donc bien le coût d'opportunité de la détention des stocks. Quand ce taux augmente, la détention de stock devient plus coûteuse, d'où l'élaboration des systèmes de flux tendus dans les années 1980, en période de taux élevés. Premièrement, tous les types d'investissement ont une relation inverse au taux d'intérêt réel. Plus celui-ci est élevé, plus l'est également le coût des investissements des entreprises en biens de capital et en stocks et celui des investissements résidentiels des ménages. Deuxièmement, les causes de déplacement de la fonction d'investissement sont nombreuses. [...]
[...] Partie VI Retour aux fondements microéconomiques de la macroéconomie[1] L'investissement L'investissement est la composante la plus volatile du PIB : lorsqu'on constate une baisse de la demande générale de biens et de services au cours d'une récession, une large part de celle-ci peut généralement être imputée aux dépenses d'investissement. Il faut distinguer trois types de dépenses d'investissement : l'investissement fixe des entreprises, l'investissement résidentiel, l'investissement en stock des entreprises (matières premières, fournitures, produits finis). I L'investissement fixe des entreprises Les trois quarts de la dépense d'investissement sont consacrés à l'investissement fixe des entreprises. [...]
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