Le rendement escompté de l'investissement en capital ne peut pas être déterminé avec précision. Dans ce chapitre, Keynes propose donc d'étudier les facteurs qui influent dessus. Dans le passé les entreprises appartenaient à ceux qui les avaient créées, l'investissement se faisait de façon irrévocable, et sa réussite était fortement dépendante de l'individu (à la fois de son tempérament et de son esprit créatif).
Aujourd'hui, et depuis l'extension de l'hégémonie des marchés financiers, on assiste à une scission entre la propriété et la gestion du capital, ce qui permet une réévaluation des investissements quotidiens (entraînant des investissements extravagants pouvant entrainer des bénéfices immédiats).
[...] Prévoir est donc un exercice d'observation des marchés et de psychologie. Dans le passé les entreprises appartenaient à ceux qui les avaient créées, l'investissement se faisait de façon irrévocable, et sa réussite était fortement dépendante de l'individu (à la fois de son tempérament et de son esprit créatif). Aujourd'hui, et depuis l'extension de l'hégémonie des marchés financiers, on assiste à une scission entre la propriété et la gestion du capital, ce qui permet une réévaluation des investissements quotidiens (entrainant des investissements extravagants pouvant entrainer des bénéfices immédiats). [...]
[...] Cependant les conventions sont très dépendantes de l'information, et cela entraine une instabilité très grande des marchés. Ce type de système a vu l'apparition de spéculateur, qui en anticipant les changements des conventions avant les autres achètent à très court terme, et en grande quantité et revendent rapidement, faussant ainsi les prévisions (il évoque la fameuse métaphore du concours de beauté). Les spéculateurs ont juste besoin de connaitre les conventions juste avant les autres, de passer la main ni trop tôt, ni trop tard De plus ce système de convention devient problématique lorsqu'il est généralisé, ce qui est bon pour l'individu ne l'est pas forcément pour la communauté les spéculateurs peuvent être aussi inoffensifs que des bulles d'air dans un courant régulier d'entreprise. [...]
[...] John Maynard Keynes, "La Théorie Générale", chapitre XII - l'état de la prévision à long terme Le rendement escompté de l'investissement en capital ne peut pas être déterminé avec précision. Dans ce chapitre, Keynes propose donc d'étudier les facteurs qui influent dessus. Pour évaluer un rendement l'investisseur se base sur des faits présents, qui eux son plus ou moins connus (tels que le volume des capitaux ou la demande actuelle), et sur des faits futurs que l'on peut plus ou moins prévoir (les changements des capitaux, les goûts des consommateurs, l'ampleur de la demande effective, la variation du salaire réel). [...]
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