Ce premier chapitre des 'Principes de l'Economie Politique et de l'Impôt' est consacré à la théorie de la valeur. Ce chapitre est divisé en 7 sections qui se suivent logiquement le long d'une démonstration claire et contentieuse sur la théorie de la valeur. Dans ce chapitre on peut remarquer l'inspiration que Ricardo a pu avoir de la 'Richesse des Nations' d'Adam Smith. Tout au long de ce chapitre il va faire allusion à Smith et va corriger ce qui lui semble corrigeable. On remarque que Ricardo critique beaucoup Smith et sa théorie de la valeur, mais il s'en inspire et ce afin de perfectionner la sienne, il dit : 'la valeur c'est la quantité de travail qu'il faut dépenser pour produire techniquement la marchandise et l'amener sur le marché' ce qui est donc le travail incorporé dans la marchandise et là Smith et Ricardo s'oppose car pour Smith la valeur d'une marchandise c'est le travail que celle-ci commande (travail commandé).
Nous allons voir de manière synthétique les principaux points de ce premier chapitre à travers quatre parties distinctes ; tout d'abord nous allons voir ce que Ricardo entend par valeur d'usage et par valeur d'échange, puis dans une seconde partie nous allons voir ce que signifie la valeur travail qui est la valeur d'échange retenu par Ricardo jusque-là, dans une 3e partie nous verrons l'importance de la distinction entre capital fixe et capital circulant dans la détermination de la valeur et enfin nous verrons quelle réponse Ricardo a trouvée au problème d'universalité de la mesure de la valeur.
[...] Ricardo rejette donc la valeur d'usage comme unité de détermination de la valeur. Deux critères sont retenus par Ricardo pour mesurer la valeur (donc d'échange) d'une marchandise : la rareté et la quantité de travail exigée pour l'obtenir. Les marchandises rares sont des marchandises que l'on ne peut pas reproduire comme on veut (par exemple une œuvre d'art) et forment une très petite partie des marchandises échangées sur le marché, Ricardo limite donc le champ de l'analyse aux marchandises indéfiniment produites et reproductibles, car ce sont celles. [...]
[...] David Ricardo : la valeur Ce premier chapitre Principes de l'Économie Politique et de l'Impôt'' est consacré à la théorie de la valeur. Ce chapitre est divisé en 7 sections qui se suivent logiquement le long d'une démonstration claire et contentieuse sur la théorie de la valeur. Dans ce chapitre on peut remarquer l'inspiration que Ricardo a pu avoir de la ‘‘Richesse des Nations'' d'Adam Smith. Tout au long de ce chapitre, il va faire allusion à Smith et va corriger ce qui lui semble corrigeable. [...]
[...] Il dit " car il n'existe aucune marchandise qui ne soit pas soumise aux mêmes variations que les biens dont nous voulons déterminer la valeur " c'est pourquoi quatre circonstances découlent de cela : Quelles que soient les marchandises, la quantité de travail nécessaire à la production varie. La proportion de capital fixe nécessaire à la production rend aléatoires les effets d'une fluctuation de la répartition. L'étalon peut varier, compte tenu de la durée de vie relative du capital fixe employé à sa production et des marchandises produites auxquelles on souhaite le comparer. [...]
[...] Ricardo remarque qu'une augmentation des salaires n'a pas une grande influence dans la détermination des valeurs des marchandises. Tout dépend des moyens de production, si une marchandise est produite à l'aide de machines perfectionnées nécessitent beaucoup d'heures de travail alors une hausse des salaires entraînerait une baisse de sa valeur relative ; tandis que si cette marchandise nécessite que du travail '' alors la hausse des salaires entraînerait une hausse de la valeur relative de cette marchandise. C'est donc pour cette raison que l'influence de la baisse/ hausse des salaires sur les valeurs relatives n'a que peu d'effets. [...]
[...] La théorie de Ricardo est relative, ce qui l'intéresse ce sont les causes des augmentations et des diminutions de la valeur d'échange dans le temps. Si la valeur est relative, et si l'échelle des qualités de travail ne varie pas dans le temps, alors la qualité de travail ne peut pas être une cause de la variation de la valeur d'échange de la marchandise. Ricardo va donc chercher d'autres éléments qui puissent déterminer la valeur d'échange de la marchandise, c'est ce que l'on retrouve dans les sections 4 et 5 du premier chapitre. [...]
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