Les trois aspects qui peuvent être distingués dans le libéralisme correspondent à trois périodes de son histoire : la défense de la liberté de pensée constitue une première phase ; la deuxième est la mise en lumière du rôle du marché dans la société civile ; la troisième est marquée par la promotion de la liberté individuelle politique. À ces trois phases, on peut associer les noms de John Locke et de Benjamin Constant. Cette idée de liberté individuelle politique est présente dans cet extrait de texte ...
[...] Chez les modernes, selon Constant, la liberté est un plaisir de réflexion. Ainsi Constant a voulu montrer que la liberté au sens moderne telle qu'on l'a présentée aux individus était empruntée des républiques anciennes, mais que cependant l'évolution de la société, a fait que la notion de liberté a largement évolué du fait des préoccupations évolutives des individus. Passant d'une société antique où les individus retrouvaient la jouissance dans leur participation à la vie politique, à une société moderne composés d'individus dont la principale jouissance est leur existence privée. [...]
[...] À ces trois phases, on peut associer les noms de John Locke et de Benjamin Constant. Cette idée de liberté individuelle politique est présente dans cet extrait de texte. Constant est l'un des rares libéraux français du 19ème siècle - avec Tocqueville - qui ne soient pas tombés dans l'oubli. En effet Isaiah Berlin, le philosophe du pluralisme, a défendu le rôle important joué par Constant, en disant de lui qu'il était " le plus éloquent de tous les partisans de la liberté et de la sphère privée " Il a vécu la période de la Révolution, du Premier Empire jusqu'à la Restauration. [...]
[...] Son opposition à Napoléon n'était pas nouvelle. Il avait été, un adversaire farouche du régime. Sa situation d'opposant devait servir de fondement à ses principaux ouvrages politiques, publiés ultérieurement. C'est le cas de son traité De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne qui fut publié, pour la première fois, en janvier 1814, et qui représentait en quelque sorte sa contribution à la lutte contre le despotisme napoléonien, il affirmait son credo (foi) anti-absolutiste et pro libéral qui reposait sur une théorie originale de la légitimité, postulant l'accord, des gouvernés et des gouvernants, ainsi que la relativité du choix d'un régime politique, pour la garantie de la liberté individuelle. [...]
[...] Les individus n'ont aucune représentation active de la vie politique, leur influence sur le gouvernement est fictive C'est pour chacun le droit de n'être soumis qu'aux lois, de ne pouvoir être ni arrêté, ni détenu, ni mis à mort, ni maltraité d'aucune manière, par l'effet de la volonté arbitraire d'un ou de plusieurs individus. C'est pour chacun le droit de dire son opinion, de disposer de sa propriété, de commercer. C'est pour chacun, le droit de professer le culte que lui et ses associés préfèrent. [...]
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