Qui est Nicolas Kaldor (1908-1986) ?
- Economiste hongrois
- Post WWII : directeur de recherche à la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe.
- Conseiller économique de nombreux gouvernements.
- 1950 : à Cambridge, développe ses recherches théoriques.
- 1966 : professeur à Cambridge.
[...] P = taux de croissance d'équilibre de long terme. La rupture du modèle de 1966 Leçon inaugurale de Kaldor à ses cours de Cambridge les causes du faible taux de croissance économique au Royaume-Uni Nouveauté : - démarche inductive - modèle ouvert Objectif : - répondre au 6e fait stylisé Réponse apportée par le modèle à deux secteurs, car Kaldor observe une relation étroite entre le taux de croissance de la production manufacturière et le PIB et attire l'attention sur le fait que toutes les activités économiques ne répondent pas aux mêmes caractéristiques. [...]
[...] L'analyse de la croissance selon Nicholas Kaldor Croissance = l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension, pour une nation, le produit net en termes réels F. Perroux Qui est Nicolas Kaldor ? (1908-1986) - Économiste hongrois - Post WWII : directeur de recherche à la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe. - Conseiller économique de nombreux gouvernements. - 1950 : à Cambridge, développent ses recherches théoriques. - 1966 : professeur à Cambridge. 1956-1957 : Première formulation d'un modèle de croissance Objectif de ce modèle : proposer une réponse néo-keynésienne au problème de l'écart entre taux de croissance naturel et taux garanti. [...]
[...] Cette courbe représente le degré de dynamisme technique de l'économie au sens large aussi bien les idées nouvelles que les nouvelles méthodes de production. Position de la courbe : obtenue en supposant que certains accroissements de productivité seraient réalisés même si le capital par tête restait constant. Forme de la courbe : si le capital par tête évolue, alors la croissance de la productivité va dépendre du taux de croissance du stock de capital. La courbe sera croissante à un taux décroissant. [...]
[...] S'enclenche alors un cercle vicieux, le processus cumulatif se fait à la baisse : croissance de la production, taux d'investissement faible et progrès technique faible et non incorporé. Au niveau mondial, on peut dire que le bonheur des uns peut faire le malheur des autres dans le sens où l'entrée dans un cercle vicieux vient d'événements exogènes, comme une hausse de la productivité et de la compétitivité intervenue dans un autre pays. La croissance auto-entretenue participe du développement de ces inégalités. [...]
[...] Apparition d'une démarche empirique. La théorie a pour but d'expliquer ces faits. La fonction de progrès technique En opposition à la théorie néo-classique qui place la fonction de production au cœur de la théorie de la croissance, Kaldor introduit la fonction de progrès technique afin de mieux couvrir toutes les dimensions de la productivité (accumulation du capital et progrès de la connaissance). Une autre originalité est que Kaldor considère le progrès technique dépendant du taux de croissance du capital par travailleur. [...]
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