Projet de recherche, diplomatie culturelle, lutte contre le terrorisme, attentats du 11 septembre 2001, Boko Haram, terrorisme en Afrique, UNESCO, ONU, diplomatie d'influence, islamisme, Daech, Frères musulmans, soft power
Maurice Schumann avait prédit que "Le XXIe siècle commencera par une guerre diffuse et permanente." Il aura véritablement commencé, pourrait-on dire, le 11 septembre 2001. Ce jour-là, le terrorisme le plus présomptueux a frappé au coeur de la toute-puissance économique des États-Unis. Le monde entier a assisté impuissant, stupéfait, et terrifié à ce qu'aucun film de science-fiction n'avait osé imaginer, à savoir la destruction en plein jour, devant tout ce que ce pays compte de services de surveillance et de forces de défense et de sécurité, des tours jumelles du World Trade Center et d'une aile du pentagone.
Ce jour- là aussi, en même temps que les gigantesques tours de Manhattan, tombait le mythe de l'inviolabilité des États-Unis. La plus grande puissance militaire du monde n'était donc pas invulnérable. Si les USA ne le sont plus, c'est qu'évidemment aucune nation ne l'est. Petite ou grande, riche ou pauvre, plus aucune nation n'est à l'abri du terrorisme. Les terroristes semblent être devenus les nouveaux maitres du monde. Rien ne semble les arrêter. Ils frappent ou bon leur semble, semant le chaos. La nouvelle guerre des mondes ne semble donner aucune limite à son action. Le terrorisme amplifie le scandale de la destruction de l'homme par l'homme. Le bilan de ses victimes est inestimable.
[...] Pour ce travail, nous nous appuierons sur cette masse importante d'informations qui devraient nous permettre de comprendre autant que faire se peut, le jeu des différents acteurs que met en scène cette croisade. L'analyse du jeu des acteurs est une méthode qui est rendue à ce point important pour comprendre les motivations réelles des différents protagonistes. – Ce travail sera donc, le fruit non seulement de l'analyse critique des documents écrits, audio et vidéo, il s'appuiera aussi sur les témoignages d'individus ayant souffert dans leur chair les affres du terrorisme. [...]
[...] Les États aujourd'hui, affirme-t-il, ne peuvent plus pertinemment revendiquer le monopole de la puissance qu'elle soit politique, économique ou même militaire. Ils sont concurrencés en cela par d'autres acteurs bien connus que sont entre autres, les ONG, les Multinationales, les terroristes, etc. Ces nouveaux acteurs sont pour certains, dans plus d'un domaine, plus puissants que certains États. C'est d'ailleurs ce constat de la redistribution du Hard Power qui s'accompagne de l'affaiblissement des États qui avait en partie amené Joseph NYE au début des années 90 à forger le concept de ‘soft Power ‘pour désigner une nouvelle forme de puissance fondée sur l'influence et la séduction. [...]
[...] C'est à cela que tient la puissance en ce début du XXIe siècle. La diplomatie culturelle va pouvoir permettre aux États par la pratique du dialogue et de l'échange interculturels de venir à bout de la violence que sécrète le terrorisme pour l'avènement d'un monde moins violent. Plan de travail Introduction générale Première partie : l'émergence de la diplomatie culturelle Chapitre 1 : Le contexte d'émergence Chapitre 2 : Les acteurs et les moyens de la diplomatie culturelle Les Acteurs, Les moyens Chapitre 3 : Les défis et les enjeux de la diplomatie culturelle Les défis, Les enjeux Deuxième partie : le terrorisme, un problème culturel ? [...]
[...] Il y a aussi la stratégie militaire, la plus prisée dans la lutte contre le terrorisme sans doute parce qu'une attaque terroriste donne aujourd'hui l'occasion à un État de montrer aux terroristes ainsi qu'aux autres États sa puissance de frappe. Mais cela n'aide pas à lutter efficacement contre le terrorisme. Par contre l'emploi des moyens militaires pour combattre le terrorisme peut sans trop exagérer être considéré comme du terrorisme. On ne le dira jamais assez, la guerre contre le terrorisme n'est pas une guerre comme les autres. [...]
[...] Il faut trouver, à côté de cette stratégie de lutte, une autre ou plusieurs autres qui puissent la compléter, et qui soient à la fois opérationnelles et efficaces. L'idée directrice qui sous-tend cette étude est que la diplomatie culturelle peut aider les États et la communauté internationale à lutter efficacement contre le terrorisme. D'un point de vue très général, il est vrai que ce projet n'est pas novateur : il s'inscrit en droite ligne avec les travaux de l'UNESCO sur la culture depuis la fin de la guerre froide et surtout après le 11 septembre 2001. [...]
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