Sciences politiques : assurer le bien vivre de la cité

Thèmes abordés

démocratie athénienne, pragmatisme, Aristote, science politique

Résumé du document

Aristote fait ainsi l'historique de la cité grecque (par exemple, Athènes : 40 000 citoyens) : on est d'abord passé de la famille au village, puis, ensuite des unions de villages ont permis l'émergence de la cité.
Or famille et cité représentent deux principes différents :
- Pour lui, le but de la famille, c'est la procréation.
- Par contre, le but de la cité se situe sur un plan moral : c'est le bien vivre, tant à un niveau téléologique (la finalité) qu'à un niveau fonctionnaliste : il faut trouver les moyens d'assurer ce bien vivre.

Extraits

[...] En conclusion : La sociologie, dont la sociologie du politique, se place en dehors de toute philosophie, de tous les partis. Elle est objective puisqu'elle considère le fait social comme une chose. La sociologie est une science autonome et le fait social a une spécificité propre. ANNEXE 4 La Critique straussienne de la conception dominante des sciences sociales (et de la science politique)- La conception classique a toujours ses défenseurs qui l'expriment d'ailleurs sous la forme d'une critique virulente de l'évolution positiviste des sciences sociales qu'il considère pernicieuse. [...]

[...] Cette approche pragmatique/behavioriste s'est enrichie au fil du temps : elle a fait place à une approche plus compréhensive qui s'intéresse aux représentations sociales que les agents se font de leur vécu ou de leur environnement. à partir d'entretiens ou d'échelles d'attitude par exemple . On est plus attentif au sens vécu par les acteurs. ANNEXE 7. Le clivage politologue / politiste. Il recoupe assez largement la distinction qui s'estompe d'ailleurs entre Sciences politiques et science politique. C'est surtout du politologue dont on va parler[3] ; Est politologue celui qui parle de la politique. [...]

[...] Le bon citoyen est celui qui conformément à la constitution de la Cité, va participer aux fonctions judiciaires et politiques. C'est là que s'apprécie sa vertu civique, qui ne s'identifie pas nécessairement à la vertu de l'homme de bien parfait. La nature de l'homme correspond à cette vie en société. Aristote a cette formule fameuse : L'homme est un animal politique Théorie de la constitution On a souvent retenu d'Aristote une classification des constitutions, en fonction du nombre de participants au pouvoir politique. [...]

[...] Ainsi, les contrats de plan Etat-Région permettent d'apporter de la cohérence par rapport à la politique de l'Etat. L'Union européenne, dans le cadre des fonds structurels européens, en particulier ceux du FEDER (1975), participe aussi à cette coproduction. Les collectivités territoriales démontrent par ailleurs des capacités d'innovations, de manière différentielle, compte tenu d'inégales capacités à agir, mais aussi de manière concurrentielle entre collectivités de niveaux différents et de même niveau. Les dirigeants des collectivités territoriales, professionnels de la politique et de plus en plus patrons, peuvent s'appuyer sur des collaborateurs plus qualifiés, notamment après la constitution d'une fonction publique territoriale (1984,1987) devenue attractive. [...]

[...] En réalité, nous dit DURKHEIM, un fait social ne peut être dit normal que pour une espèce sociale déterminée, que par rapport à une phase également déterminée de son développement, car la société évolue et avec ce qui est normal et chaque espèce sociale a ses règles. Un fait social est normal pour un type social déterminé, considéré à une phase déterminée de son développement, quand il se produit dans la moyenne des sociétés de cette espèce, considérées à la phase correspondante de leur évolution. Ainsi, la criminalité, à un certain niveau, est un fait social tout à fait normal, faisant partie intégrante de toute société saine. Il faut décider du caractère normal ou anormal des faits sociaux d'après leur degré de généralité. [...]