Répartition des pouvoirs de l'UE, UE Union Européenne, équilibre des pouvoirs européens, Commission européenne, Conseil européen, Parlement européen, légitimité démocratique, traité de Maastricht
M. Webstein a mis en lumière les acteurs de l'Union européenne que sont la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen qui forment à eux trois le triangle institutionnel. De plus, la Cour de justice de l'Union européenne est un acteur entreprenant et les instances consulaires et les institutions indépendantes forment les acteurs de second cercle. La répartition des pouvoirs dans l'Union européenne s'est faite au fil des années, car sa construction a été divisée en plusieurs phases depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et a bénéficié d'une légitimité démocratique grâce aux États membres qui la compose.
[...] De plus, la Cour de justice de l'Union européenne est pour S. Saurugger et F. Terpan au coeur de la gouvernance européenne, indépendante et supranationale elle permet de faire respecter le droit communautaire au sein des États membres et par là elle est proche de la Commission européenne, gardienne des Traités qui peut lui soumettre des litiges. C'est aussi dans le cadre de la Banque centrale européenne qu'un certain équilibre monétaire est maintenu entre les États membres. Une cohérence sans précédent pour garantir la stabilité de l'Union européenne La Commission européenne est certes au coeur du triangle institutionnel, mais celle-ci se doit d'assumer sa fonction d'impulsion et de proposition en se défendant devant les deux chambres que sont le Parlement européen et le Conseil européen. [...]
[...] En quoi la répartition des pouvoirs dans l'Union européenne vous semble-t-elle équilibrée ? M. Webstein a mis en lumière les acteurs de l'Union européenne que sont la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen qui forment à eux trois le triangle institutionnel. De plus, la Cour de justice de l'Union européenne est un acteur entreprenant et les instances consulaires et les institutions indépendantes forment les acteurs de second cercle. La répartition des pouvoirs dans l'Union européenne s'est faite au fil des années, car sa construction a été divisée en plusieurs phases depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et a bénéficié d'une légitimité démocratique grâce aux États membres qui la compose. [...]
[...] Dès lors, la répartition des pouvoirs entre les trois institutions qui le compose est claire. La Commission européenne est au coeur de ce triangle institutionnel, car elle est d'une part gardienne des traités, et d'autre part, a le monopole, sauf exception, des propositions législatives. En outre, ses 27 commissaires sont nommés par les gouvernements démocratiques des États membres. Celle-ci est investie par le Parlement européen, dont les 751 députés sont élus au suffrage universel direct depuis 1979 par les citoyens des États membres, et co-décide avec le Conseil de l'Union européenne, composé des ministres des États membres, lorsque celui-ci vote à la majorité qualifiée. [...]
[...] Conclusion L'Union européenne s'est construite par son intégration économique (zone de libre-échange, union douanière, marché intérieur, création d'une union monétaire), puis par son intégration politique derrière la construction de ce marché économique. En revanche, à partir des années 1980, un certain doute de légitimité s'est fait entendre de la part de l'opinion publique dont V. Van Ingelgom en mesure les conséquences. Pour autant, il parle d'une attitude en réalité indifférente qui n'impacte pas en profondeur l'Union européenne. Entre sa force inter-gouvernementaliste et sa force fonctionnaliste, l'Union européenne a bâti un équilibre des pouvoirs qui lui sont conférés. [...]
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