Le régime de la Cité à l'époque classique

Thèmes abordés

démocratie Athénienne, conseil Boulé, citoyens, mouvement démocratique, régime de la Cité

Résumé du document

Dans son sens classique, le mot grec polis qui est à l'origine du mot politique, désigne un Etat se gouvernant lui-même. L'idée de liberté se trouve ainsi impliquée dans la définition de ce régime et concerne à la fois la cité et le citoyen. Cette conception de la liberté va apparaître dans tous les aspects de la formation de la cité et en premier lieu des dimensions de la cité qui était souvent modestes. Le territoire d'Athènes se limite à 2600km carré. Spartes qui avait la superficie la plus importante faisait 8600 km mais de nombreuses cités avaient moins de 1000km de superficie.

Extraits

[...] Il y a absence du principe de séparation des pouvoirs. Elle joue même le rôle de tribunal concernant les crime flagrant contre la sûreté de l'Etat. Elle décide aussi, en matière d'ostracisme, qu'il aie une procédure préventive prise à l'encontre de certains citoyens jugés trop puissants et donc susceptible d'installer un retour à la tyranie. La loi sur l'ostracisme que l'on attribue à Clisthène a pour but de lutter contre le retour des tyrans. La procédure se déroule en deux temps : dans un premier temps la procédure est chaque année proposée au peuple entre janvier et mars sans mentionner le nom d'une quelconque personne visée ; ce n'est que dans une deuxième assemblée tenue un ou deux mois après la première que cette mesure peut être prise contre une personne précise. [...]

[...] Un dème est composé d'un ou plusieurs trytties. Or, depuis la réforme, un athénien portera désormais, non pas le nom de son père, mais celui du dème dans lequel il vit. Certains auteurs concidèrent qu'en détruisant l'Antique organisation fondée sur une parenté plus ou moins fictive, en lui substituant un organisation géométrique et géographique à la fois, Clisthène boulversait profondément les structures traditionnelles de la cité aristocratique et créait les conditions d'une véritable démocratie politique. Une telle analyse suppose en réalité, l'affirmation de l'appartenance civique au détriment de l'affirmation des liens de parenté et de leur rôle sur le plan politique. [...]

[...] Ainsi, s'il est permit à tout citoyen de proposer l'abrogation d'une loi, un organe spécialisé désigné par l'Assemblée poursuit cette fonction. L'assemblée intervient souverainement dans la plupart des affaires de la cité. Elle délibère de la guerre et de la paix, nomme les ambassades, contrôle les finances, ordonne la création des impôts, détermine l'emploi des ressources, décide des travaux publics à entreprendre ou encore de la réception des cultes étrangers. Elle élit aussi les magistrats qui ne sont pas tirés au sort. Elle contrôle leur gestion et peut les révoquer. Elle vote les lois et les décrêts. [...]

[...] Périclès améliore la condition des pauvres et élargit le champs de leur participation politique. C'est ainsi qu'il opère des distributions de blé et d'argent, encourage le développement des distractions offertes au peuple, en intégrant les peuples aux politiques des grands travaux, et en leur procurant enfin des terres à travers le système des CLEROUQUIES, système qui consiste en un octroi de terres aux citoyens installés dans les colonies. En même temps une indémnité de présence dans les assemblées politiques est mise en place profitant bien évidemment surtout aux plus pauvres des citoyens. [...]

[...] Cette répartition était politique et millitaire. Dans cette réunion l'assemblée du peuple ECLESIA eétait réservée aux trois premieres classes alors que les hautes magistratures réstaient dans les mains des deux premières classes. Cette répartition sensitaire est abrogée par une réforme démocratique attribuée à Clisthène. Parmis les habitants il faut distinguer les résidents de la cité et les citoyens qui ont les droits civiques et politques. La réforme de Clisthène remplace les vieilles divisions des citoyens en tribus fondées sur les liens de parenté par une division selon le critère de l'appartenance géographie. [...]