"L'état c'est moi" arguait en son temps Louis XIV, cette affirmation pose une définition de la souveraineté, en effet ainsi le roi voulait tout simplement dire qu'il était le souverain et que rien ni personne ne se trouvait au-dessus de lui. La souveraineté est le pouvoir suprême mais c'est surtout le pouvoir de prendre des décisions et le moyen de prendre ses décisions à travers des mécanismes tel que le vote.
Le concept de la souveraineté n'a cessé d'évoluer au fil du temps, alors qu'il était attaché à une personne physique aujourd'hui, il s'accorde plutôt à une ou des entités et a subi une certaine dépersonnalisation avec l'avènement de la démocratie et de la république.
[...] Admettre que le peuple est souverain était une nécessité afin de pouvoir construire la démocratie et la république. Donner la souveraineté au peuple n'est pas une concession mais une conception de la société et de la politique acquise, pourtant cette souveraineté se doit d'être organisée pour pouvoir vivre et perdurer. De plus il a fallu conjuguer parlementarisme, république et souveraineté, mais que serait un régime parlementaire où le peuple pourrait révoquer le gouvernement à chaque fois qu'il ne serait plus d'accord ? [...]
[...] L'une des grandes nouveautés que la Vème république a apportées est l'élection du président de la république au suffrage universel directe. Pour cela le général de Gaulle a eu recourt au référendum ce qui était déjà un acte fort mais le passage au suffrage universel directe c'était surtout redonner au peuple le droit de s'exprimer sans qu'il ne puisse y avoir d'entraves. D'ailleurs la constitution admet aussi que le conseil constitutionnel ne peut revenir sur une loi qui aurait été voté par voie référendaire. [...]
[...] la théorie de la souveraineté nationale C'est une théorie qui nous est connu de Sieyès, selon lui c'est la nation qui possède la souveraineté et qui en ce nom se doit d'assurer l'organisation et la mise en place de l'État .La souveraineté est une condition préalable à l'existence d'un État. En effet celui-ci se doit d'exercer sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire. C'est à dire d'assurer l'indépendance sur tout son territoire il existe plusieurs constituantes de la souveraineté. En effet l'État a le monopole de la contrainte légitime autrement dit il est le seul habilité à utiliser la force contre les citoyens pour assurer la paix sociale. [...]
[...] Le peuple n'abandonne ainsi jamais sa souveraineté et même lorsqu'il la place entre les mains de représentants qu'il a élus ceux-ci ne peuvent exercer qu'en son nom sans quoi son action n'aurait aucune légitimé et donc pas lieu d'être. La Vème république met en place un compromis où chacun essaie de bâtir une relation de confiance afin de permettre à tous les acteurs d'œuvrer pour la bonne marche de la république. Pourtant comme nous l'avons il y a des critiques à formuler a ce fonctionnement et plusieurs politiques notamment à l'extrême gauche s'intéresse à un prétendue effacement de la souveraineté du peuple et revendique un non-respect gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple comme le dispose l'article 2 de la constitution. [...]
[...] L'enjeu de la Vème république est de faire une place réelle au peuple dans la vie politique et pour cela la Vème république va s'appuyer sur deux théories de la souveraineté qui semble au départ antagoniste. B. Les théories de la souveraineté du peuple la théorie de la souveraineté populaire Le contrat social est la théorie de Rousseau qui exprime une nouvelle conception de la souveraineté qu'il explique dans son livre de 1762 du contrat social. C'est une théorie selon laquelle le peuple sacrifie une partie de ses libertés pour la confier à l'État. La pierre angulaire de cette théorie c'est que l'État n'est souverain que par la volonté du peuple. [...]
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