« Délibérer est le fait de plusieurs. Agir est le fait d'un seul. » En prononçant cette phrase, De Gaulle marque la césure irrémédiable entre les régimes des IIIème et IVème républiques. Celles-ci étant respectivement des régimes d'assemblée contrôlés par la puissance parlementaire.
Le président de la République sous la Vème République est le garant du pouvoir exécutif en France. Ce statut a été adopté le 31 Août 1871 par la Constitution Rivet qui conférait ce titre à Adolphe Thiers : premier président de la République sous la IIIème République.
[...] La IIIème et IVème république, des erreurs à ne pas refaire : le régime d'assemblée. Les IIIème et IVème Républiques sont toutes deux marquées par un régime d'assemblée où le Président n'avait aucun rôle prépondérant. Sous la IIIème République, le Président n'apparait que le 31 Août 1871 par l'amendement Rivet qui confère à Adolphe Thiers le titre de Président de la République. Il existe cependant une nuance, car les termes doivent être correctement employés : il est dit qu'Adolphe Thiers est le Président de la République et non que le Président de la République est Adolphe Thiers. [...]
[...] Le retour de De Gaulle au pouvoir : la crise du 13 mai 1958. La France d'après-guerre possède encore des colonies telles que l'Algérie qui restera sous la dominance française jusqu'en 1958. Les peuples français métropolitains et algériens ne peuvent se mettre d'accord sur le sort de cette colonie. En effet, les Français qui vivent en Algérie veulent voir perdurer cette colonie comme française alors que le peuple de métropole aspire à la paix. Le 13 Mai 1958 est une date clé, car elle marque l'insurrection des Français d'Algérie qui créent le comité de salut public. [...]
[...] Il est le fondateur de la Vème République et il a donc dû s'inspirer des anciennes Républiques. Il faudrait alors comprendre quelles sont les erreurs que le général de Gaulle ne souhaite pas réitérer ainsi que les améliorations proposées par celui-ci dans sa nouvelle idée de Constitution. Il ne s'agira pas de critiquer les différents points de vue en particulier celui du général de Gaulle à propos des anciennes Républiques mais il faudra se concentrer sur les réflexions portées ainsi que les évènements marquant qui ont parmi l'apparition de notre actuelle Vème République. [...]
[...] Le comité de salut public se crée suite à cette insurrection et est dirigé par le général Salan. Le général entend faire revenir de Gaulle au pouvoir. Le peuple, qui ne put se décider entre l'indépendance algérienne et la poursuite des opérations militaires, prend peur et pense donc que le retour du général de Gaulle est nécessaire pour calmer la situation et permettre un retour à la normale le plus rapidement possible. Celui-ci accepte la proposition. Il proposera ses intentions en deux lois : une qui lui confèrerait les pleins pouvoirs pendant six mois et une qui lui permettrait de réviser la Constitution selon une méthode plus rapide. [...]
[...] Le président demeurera donc effacer face à ce pouvoir parlementaire quasi absolu ce que De Gaulle critiquera sévèrement lors du second projet de Constitution du 2 Juin 1946 pour l'instauration de la IVème République dans son discours de Bayeux du 16 Juin 1946 où il proposera au peuple une nouvelle forme de gouvernement basée sur un pouvoir exécutif puissant. B. Le discours de Bayeux : l'impact d'une doctrine. En juin 1946, de Gaulle critique le second projet de Constitution en notant que celui-ci ne permettra pas de remédier aux problèmes qui ont conduit la IIIème République à sa perte. Il explique que cette Constitution à avenir ne présente pas d'idées novatrices, car cette nouvelle République sera calquée sur la IIIème République. [...]
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