Congrès, Président américain, pouvoir présidentiel, Constitution, pouvoir réglementaire
En théorie, la Constitution prévoit une séparation des pouvoirs, avec un pouvoir exécutif fort conféré au Président (A), et avec une place majeure pour le Congrès, dans le domaine législatif (B).
Le Président des Etats-Unis dispose à la fois des pouvoirs d'un chef d'Etat, puisqu'il est le chef de l'armée et le chef de la diplomatie, mais il dispose aussi des pouvoirs d'un chef de gouvernement, car il détient le pouvoir réglementaire, ainsi que le pouvoir de nomination.
[...] Par conséquent, aux Etats-Unis, le Président représente le personnage central de l'Etat. D'ailleurs, il n'a pas de ministres, mais de simples secrétaires d'Etat. En effet, aux Etats-Unis, le gouvernement n'est pas véritablement une institution politique, mais plutôt une équipe de collaborateurs à la disposition du Président. En dépit d'une extension des pouvoirs de l'exécutif les cinquante dernières années, il faut remarquer, qu'actuellement, le Président Obama doit faire face à un affaiblissement de sa majorité au Congrès. En conséquence, il doit faire des concessions au Congrès et ceci vient quelque peu modérer son autorité. [...]
[...] Ainsi, il existe une rivalité incontestable entre le Président des Etats- Unis, et le Congrès. II- Un système de Checks and Balances En pratique, il n'y a pas de séparation stricte des pouvoirs, mais plutôt une interdépendance entre les deux institutions. En effet, le Congrès constitue une limite aux pouvoirs du Président et réciproquement, le Président exerce un contrôle sur le Congrès Le contrôle du Congrès, comme une limite au pouvoir présidentiel Le Congrès a le pouvoir de contrôler l'exécutif. [...]
[...] En cela, la question n'est peut-être pas de se demander qui gouverne les Etats-Unis entre le Président et le Congrès, bien qu'il y ait une rivalité entre les deux. Mais, il s'agit plutôt de noter l'interdépendance et la collaboration qu'il existe entre ces deux institutions. Montesquieu, qui est un penseur des Lumières du XVIIIème siècle a dit : Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice A travers, cette phrase il désigne la nécessaire séparation des pouvoirs. [...]
[...] Le pouvoir de contrôle du Président sur le Congrès Bien qu'en théorie, le droit d'initiative des lois appartient exclusivement au Congrès ; en pratique, le Président est toujours intervenu dans le travail législatif du Congrès. En premier lieu le Président se voit conférer un droit de veto sur les lois votées par le Congrès. Ainsi, il peut s'opposer de cette manière à la législation du Congrès. En second lieu, le Président s'est vu reconnaître un droit de message au Congrès. [...]
[...] Ainsi, il faudra se pencher sur les relations que peuvent entretenir ces deux institutions. C'est pourquoi il est intéressant de se demander si le Président et le Congrès sont dans une logique de rivalité, ou bien de collaboration. D'ailleurs, il est possible que ces deux approches coexistent. En outre, le régime présidentiel américain est un régime particulier. Il se distingue notamment du régime parlementaire britannique. A la différence du Premier Ministre anglais, le Président américain ne peut pas toujours gouverner, même si son parti est majoritaire au Congrès. [...]
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