Il s'agit d'un TD d'Histoire des idées politiques ayant pour objet d'étude "la pensée politique jusqu'en 1789".
Ce document particulièrement clair, exhaustif et structuré fait trente-deux pages.
Plan simplifié :
Première partie : De l'organisation globalisante à la tentation totalitaire.
I. Au commencement était Platon
II. Le Pape et l'Empereur
III. Héritage de la religion à la renaissance
IV. L'utopie
V. Certitudes et Contestations dans le « Grand siècle »
Deuxième partie : De l'observation à la mise en œuvre des pluralismes.
I. Aristote
II. L'Esprit des lois
III. Les mythes républicains et les ambiguïtés impériales
IV. Une articulation entre science politique et droit au début des Temps modernes (XVIe-XVIIe siècles).
[...] Même si les paysans sont vaincus et concurrencés, le mythe du paysan persiste jusqu'à la Révolution française. On se réfugie toujours dans son passé simple quand la société devient complexe. Le mythe de la solidarité des classes sociales : conception organiste de la société qui a des organes plus ou moins prestigieux, mais tout le monde a besoin de tous. Il existe une interdépendance des catégories sociales. Cette conception va influencer les analyses de l'Eglise catholique qui développe pendant 2000 ans des démonstrations dérivant de cette conception (démocratie chrétienne). [...]
[...] Les autres fonctions ont des caractères éphémères, collégiales Les critiques à la doctrine athénienne Les critiques sont plus nombreuses que les éloges. Xénophon, un élève de Socrate, maltraité par la démocratie athénienne car il soutient Sparte, apporte trois critiques : - La démocratie est un régime d'incompétence : le tirage au sort permet à l'ignorant d'être un grand politique. Il rejoint les thèmes de la versatilité du peuple et de l'ignorance des intervenants. - C'est un régime de corruption : le scandale éclate facilement. [...]
[...] Enfin, pour ce qui concerne la formation et le choix des magistrats, il y a la notion de méritocratie qui domine chez Platon. Le système très élaboré mêle formes d'éducation et différentes sélections au cours de la vie ; c'est une formation aussi bien sur le plan des connaissances, que sur le plan civique et mental car la sélection s'effectue sur les connaissances mais aussi sur le caractère de chacun avec des épreuves diverses pour choisir les plus savants et les plus droits de caractère. [...]
[...] La société est décrite comme elle est à son apogée. - prudence : introduit des critiques contre la société en place sans paraître parler d'elle. Chaque défaut est placé implicitement dans la qualité de la société idéale. Cette technique est protectrice. Mais c'est aussi un phénomène plus profond : la technique de l'utopie est un refus de la réalité qui peut être : - collectif : il existe un parallélisme dans l'histoire entre des périodes d'angoisse collective et des expérimentations utopistes. [...]
[...] Il méprise le clergé italien et pense aussi que seule la foi sauve ; Dieu sait d'avance qui sera sauvé ou pas. L'enrichissement peut être un signe d'élection divine. C'est la société qui remet dans le droit chemin Les continuateurs Théodore de Bèze poursuit l'œuvre de Calvin à Genève. Il ajoute l'idée de soumission sans réserve à l'autorité publique. Selon lui, sans le Clergé, la puissance publique se retrouve sans contre- pouvoir pour la surveiller ; le prince doit donc respecter le droit de Dieu. [...]
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