Exposé de sciences politiques dont le sujet est : "L'impossible émergence du centrisme en France sous la Vème république". Cet exposé de trois pages au format Word est entièrement rédigé, et est construit en trois parties bien détaillées, pour 2900 mots environ.
[...] Les moments centristes permettent ainsi d'analyser ces mises en situation à géométrie variable et d'en nuancer les échecs. Nous verrons que l'échec du centrisme qui revient à dire qu'il n'y a pas de grand parti centriste en France en France se situe à deux niveaux, au niveau constitutionnel concernant la Vème République et au niveau de choix stratégiques et des erreurs de positionnement politique au sein du centrisme même (II). Une Vème République aux antipodes de la logique centriste. S'il y a un mérite à reconnaître aux centristes, c'est bien la constance de leur stratégie. [...]
[...] La vie politique avait cependant ses contraintes, ses échéances rapprochées sur le calendrier électoral. Le discours sur le consensus rencontra vite ses limites. Le projet de gouvernement au centre se heurtait à l'urgence de la situation. Empêcher l'accès des gauches au pouvoir était la priorité absolue. Ces périodes de consensus voulu par VGE, même si des points positifs sont à relever, ne réussirent pas à convaincre le peuple français, qui laissa finalement plus de traces négatives dans la mémoire des gens. [...]
[...] Une image défavorable du centrisme. Les raisons de l'image très négative du centre et du centrisme relèvent souvent de définition en creux. Le centre ce n'est pas la Gauche, ce n'est pas la Droite. Le centriste évolue de la Gauche vers la Droite au gré des circonstances ou par effet d'ambitions personnelles. Dans une culture politique marquée par le conflit, le centrisme est synonyme de consensus mou et de réformisme opportuniste. Le centrisme ne s'enracine pas dans la culture politique française parce que les partis centristes rencontrent des difficultés à faire prévaloir leurs projets, qui sont pourtant liés à des valeurs fortes comme la défense de l'idée républicaine parlementaire, à l'attachement à la culture libérale ou qui reposent sur la prise en compte des intérêts des classes moyennes. [...]
[...] Actuellement, l'avenir de l'UDF, partie politique se jugeant comme le plus au centre de l'échiquier, ne basculera t-il pas finalement à Droite aux élections de 2007 et n'en sortira t-il pas grandi ? C'est en tout cas, ce que laisse penser Nicolas Sarkozy qui affirma face à Patrick Poivre d'Arvor sur la première chaine privée, le 21 Novembre 2006, son intention au deuxième tour, de rassembler le Centre. Ce dernier ne prendrait-il pas alors, une véritable importance si la Droite connaitrai des difficultés pour remporter les élections de 2007 ? Car le véritable souci du centrisme, c'est que son électorat un double mouvement, il peut se déporter soit gauche, soit à droite. [...]
[...] La révision constitutionnelle de 1962 instituant l'élection du Président de la République au suffrage universel concourt puissamment à simplifier le paysage politique. Moins en plaçant à la tête de l'Etat un homme au-dessus des partis désigné par un plébiscite comme l'avait espéré le Général de Gaulle en contraignant d'avantages les forces politiques à se rassembler pour se choisir un champion capable de rassembler autour de lui une majorité de Français en gommant les nuances et les compromis. En fait, la logique de la Vème République exclut par définition tout compromis centriste, au profit d'un antagonisme entre les projets de société de la droite et de la gauche. [...]
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