ONU Organisations des Nations Unies, Etat, BRICS Brazil Russia India China South Africa, organisation internationale, Etats-membres, accord international, famille des Nations Unies, famille de Bretton Woods, sommet
Fruit des travaux des différentes conférences internationales ayant eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, l'ONU, dont la charte constitutive est signée le 26 juin 1945 lors de la Conférence de San Francisco, reflète avant tout les préoccupations des grands vainqueurs de 1945. Si l'organisation est parvenue à éviter que ne se reproduise une nouvelle déflagration mondiale, elle présente néanmoins un certain décalage avec les réalités du début du XXIe siècle, et appelle à être réformée, tant sur le plan de son organisation, que sur celui de son mode de décision.
[...] La crise, en bouleversant l'ordre économique et financier mondial, a permis un basculement en faveur des pays émergents et a conduit le FMI a tirer les leçons de ses politiques passées, de renouveler ses approches économiques et les outils employés pour soutenir les pays en difficulté, et de renforcer son rôle, qui est aujourd'hui étendu à l'ensemble des questions macro-financières en lien avec l'équilibre monétaire et financier mondial. Pourquoi parle-t-on de Famille des Nations unies vs Famille de Bretton Woods? [...]
[...] Que cela nous apprend-il sur la légitimité des autres organisations internationales? Face à un monde unipolaire, on assiste aujourd'hui à l'émergence d'un monde multipolaire. Les États émergents réunis sous le vocable de BRICS (l'économiste de Goldman Sachs, Jim O'Neill, invente le concept en 2003) qui désigne le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud depuis 2011 représentent 22% du PIB mondial aujourd'hui contre seulement en 200. Ces pays sont désormais capables de contrebalancer la puissance américaine de par leurs poids démographiques et leur dynamisme économique. [...]
[...] » L'Assemblée générale peut provoquer des études et faire des recommandations, ainsi que le Conseil économique et social, qui peut instituer des commissions pour le progrès des droits de l'homme. On assiste à un régime de tutelle institué par la Charte se voit instituer comme « fins essentielles » l'évolution des territoires sous tutelle vers capacité de s'administrer eux-mêmes ou indépendance et respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Par ailleurs, la déclaration universelle de droits de l'homme adoptée par l'Assemblée générale à Paris le 10 décembre 1948. [...]
[...] Société étatique d'avant la Seconde Guerre mondiale, pourtant scrupuleuse dans protection de la souveraineté étatique, avait préféré se tenir en retrait dans la reconnaissance internationale des individus. C'est un progrès considérable et constant depuis 1945 : multiplication des conventions, même si respect relatif. Définition de droits de plus en plus étendus et institutionnalisation d'une justice pénale internationale pour assurer le respect de ces droits pour former un véritable « droit des gens » au sens du droit des individus. On peut donc dire que les organisations internationales participent à l'établissement d'un monde meilleur en garantissant les droits des individus et la paix. [...]
[...] Les sanctions multilatérales comportent 3 atouts majeurs, qui sont 3 motifs pour les Etats de les préférer aux sanctions unilatérales : Elles permettent la création d'un mécanisme multilatéral pour isoler une cible Elles permettent de graduer la riposte avant une éventuelle intervention militaire Elles sont plus facilement acceptables par l'opinion publique que l'action solitaire. Pourquoi les organisations internationales évoluent-elles plus qu'elles ne disparaissent ? Basez votre réponse sur au moins un exemple. Les organisations internationales évoluent parce que les enjeux internationaux et les besoins évoluent. [...]
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