HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, conquête spatiale, domination géopolitique, domination économique, coopération internationale
Il s'agit d'une dissertation de niveau Terminale qui s'inscrit dans le cadre du cours HGGSP (Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques).
La consigne est la suivante : " En analysant et confrontant les documents, vous montrerez dans quelle mesure l'espace extra-atmosphérique est un nouvel espace de conquête. "
La dissertation proposée veille à bien structurer les propos avec une introduction, un développement en plusieurs parties et une conclusion. Elle a été rédigée en prenant en compte les questions suivantes :
"Les termes du sujet font-ils spécifiquement référence à l'un ou l'autre des axes de la séquence ?
À son objet d'étude conclusif ? Comment les définir et les analyser précisément ? Quel présupposé la formulation du sujet induit-elle ?"
[...] Simultanément, l'espace s'est transformé en un front économique crucial. Les initiatives audacieuses visant à exploiter les ressources extraterrestres, notamment l'eau et les minéraux lunaires, suscitent un intérêt croissant. Des entreprises privées, avec des projets ambitieux, redéfinissent la dynamique économique spatiale tout en soulevant des questions sur les implications sécuritaires de ces activités. La domination géopolitique et économique dans l'espace devient ainsi le moteur d'ambitions nouvelles, remodelant les alliances internationales et alimentant une compétition féroce pour les avantages économiques et sécuritaires au-delà de notre atmosphère. [...]
[...] Cependant, cette harmonie est soumise aux réalités géopolitiques et économiques complexes. Les Accords d'Artémis, paraphés par sept pays, dont les États-Unis, cherchent à instaurer une régulation juridique pour l'exploration lunaire. Toutefois, l'absence de grandes puissances comme la Chine et la Russie soulève des interrogations quant à la viabilité d'une coopération globale. L'article de La Croix d'octobre 2020 met en lumière les ambiguïtés entourant ces accords. Tout en établissant un cadre juridique pour l'exploration et l'exploitation de la Lune, les Accords d'Artémis introduisent la notion délicate de "zones de sécurité", suscitant des préoccupations quant à une potentielle militarisation de l'espace. [...]
[...] Deux astronautes américains, dont une femme, doivent marcher sur la Lune en 2024 lors de la mission Artémis et la Nasa veut associer d'autres pays à la construction de la ministation qui sera assemblée en orbite lunaire à partir de 2023. « Artémis sera le programme international d'exploration habitée le plus large et le plus divers de l'histoire, et les accords d'Artémis seront le véhicule pour établir cette coalition mondiale singulière », a déclaré Jim Bridenstine, administrateur de la Nasa. [...]
[...] » Source : « Sept pays signent avec les États-Unis un texte régissant la future exploration de la Lune », La Croix octobre 2020. Deuxième partie : Réponse orale à une question problématisée SUJET « Le droit de la mer permet-il d'atténuer les rivalités de conquête des océans ? Vous répondrez oralement à la question suivante par une démonstration organisée et étayée d'exemples choisis. » Conseils / méthodologie : Veillez à bien structurer votre propos en y distinguant une introduction, un développement en plusieurs partie et une conclusion. Votre prestation orale enregistrée ne doit pas excéder les 5 minutes. [...]
[...] Les documents que nous avons à l'étude sont chacun à leur façon une représentation de cela. Le dessin du Rover chinois passant devant le drapeau américain en roulant sur les traces de pas de Neil Armstrong ou Buzz Aldrin sur la Lune montre la nouvelle concurrence que représente la Chine pour les Etats-Unis dans la conquête spatiale. Les Accords d'Artémis, évoqué dans l'article de La Croix d'Octobre 2020, montre la nécessité de réguler cette exploration mais aussi l'ambivalence entre compétition et coopération. [...]
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