Dissertation ayant pour sujet : "Le monde actuel ressemble t-il à l'Europe du XVIIe siècle, comme le pense Henry Kissinger ?". Comparaison entre les relations internationales actuelles et celles de l'Europe du XVIIe siècle.
[...] On assiste à la montée en puissance d'un terrorisme international qui déplace son action sur les populations civiles, système autosuffisant qui n'est lié à aucun Etat, contre lequel l'Etat est impuissant. Jusqu'à une date récente, la situation internationale était déterminée par les alliances et les guerres entre Etats, leur coopération ou leur confrontation. En d'autres termes, elle était le résultat des relations qu'ils entretenaient, des alliances qui se faisaient et se défaisaient. Aujourd'hui, l'Etat souverain n'est plus le seul acteur. De plus, l'arrivée de l'arme nucléaire a bouleversée la donne des rapports entre Etats. Les mots guerre et paix n'ont plus du tout la même signification. [...]
[...] De plus, le visage du monde actuel est bien différent de celui de l'Europe au XVIIe siècle, ce qui rend difficile une véritable analogie. Mais le sens véritable de cette comparaison réside dans le fait que Kissinger oppose l'Europe du XVIIe siècle à celle du XIXe, qui est celle du concert européen, système international dont il vante les mérites et auquel il aimerait que le monde ressemble. Pour lui le système idéal est donc celui où les puissances se neutralisent dans un système de poids et contrepoids de sorte qu'aucune d'entre elles n'est assez forte pour menacer l'équilibre général. [...]
[...] Parce qu'il fut un temps de guerre, le XVIIe siècle fut aussi celui d'intenses négociations. les monarques ne se rencontrant plus directement, les puissances européennes avaient recours de plus en plus à des représentants permanents, mais souvent l'organisation permanente se disloquait en partie dès qu'un conflit éclatait. La tâche des ambassadeurs et négociateurs étaient multiples : renouer des relations entre grandes puissances, entreprendre des médiations, conclure la paix, monter des coalitions. Pour la diplomatie, il s'agissait d'abord de détacher une puissance ennemie de ses alliances. [...]
[...] Alors que le danger d'une guerre nucléaire entre des États persiste, des acteurs autres que des États font également peser une menace plausible (par le biais, notamment, d'un recours à la bombe sale En raison de sa double nature militaire et politique l'arme nucléaire a été rangée dans une catégorie à part ; elle a pu ainsi échapper aux efforts déployés en matière de contrôle des armements, laissant l'humanité trembler devant une menace qui rend primordiale les processus diplomatiques et de négociation. La situation actuelle qui existe entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies est l'exemple même du danger de la prolifération nucléaire. Si la comparaison de Kissinger entre l'Europe du XVIIe siècle et le monde d'aujourd'hui se justifie par l'instabilité et la fragilité du système international actuel, il n'en reste pas moins que la régulation par le droit, même si elle s'avère faible dans certains cas, existe et joue un rôle fondamental. [...]
[...] Louis XIV décide dans un premier temps de ne pas reprendre l'offensive en Flandre mais d'occuper le Condé. Mais il devra au final se résigner à faire la paix, l'Espagne lui cédant les places fortes de Flandre. Pourtant, Louis XIV ne considère la paix que comme une trêve et songe déjà à tirer vengeance des Hollandais, actifs partisans de la triple alliance et coupables de l'avoir forcé à modifier ses ambitions. L'effort principal consiste alors à disloquer la triple alliance. [...]
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