Fondement de la démocratie, forme de gouvernement, souveraineté du peuple, suffrage universel, indépendance de la justice
« La démocratie est un système politique ou une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple ». La définition de la démocratie selon le dictionnaire Larousse semble trop limitée pour couvrir l'ensemble des valeurs et des conditions que l'on peut pourtant attribuer, à juste titre, à la démocratie.
Si on reconnaît bien à la démocratie le principe de souveraineté du peuple, on peut y ajouter le principe d'égalité, celui de liberté des individus, le droit au suffrage universel, la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), la consultation régulière du peuple (élection et référendum), la pluralité des partis politiques, l'indépendance de la justice, et plus encore.
On pourrait penser à partir de ces définitions que la démocratie repose essentiellement sur une union, soudée, entre les différents individus qui y sont sujets.
[...] émissaire : La démocratie, cela ne consiste pas à s'unir, comme l'annoncent sans cesse les conservateurs attardés; c'est au contraire l'art de se diviser. L'unanimité, le plein accord, est un mauvais signe. Cette réflexion soulève la question de la fonction, du rôle de la démocratie, mais aussi de son mode de fonctionnement et de son utilisation par les citoyens qui y sont sujets. On peut donc, pour analyser cette citation, se demander en quoi la division politique garantit-elle le respect des fondements de la démocratie. [...]
[...] Dans une démocratie, l'opposition doit exister et avoir des droits. L'opposition a d'ailleurs souvent elle-même un rôle dans la proposition politique, comme le souligne par exemple l'écrivain Robert Sabatier : S'opposer n'est autre que proposer La société politique doit donc se diviser dans une démocratie pour s'assurer de son bon fonctionnement et du respect de ses fondamentaux. Le pluralisme, l'opposition, sont des formes de division qui permettent la sécurité et la garantie de ces valeurs. Ainsi, comme le suggère Alfred Sauvy dans la suite de son affirmation : L'unanimité, le plein accord, est un mauvais signe ; Sans doute le signe qu'il ne s'agit plus d'une démocratie. [...]
[...] Le pluralisme, facteur inhérent de la démocratie : En sciences sociales, le pluralisme est un système d'organisation politique qui reconnaît et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants. Division des pouvoirs, liberté d'expression/d'opinion etc Or, c'est bien cette reconnaissance de la diversité qui permet la garantie de la liberté, condition première de la démocratie. En effet, le pluralisme se traduit sous différentes formes : plusieurs mouvements politiques, plusieurs élus, plusieurs représentants, plusieurs institutions, et surtout, plusieurs formes de pouvoir : le partage entre judiciaire, législatif et exécutif. [...]
[...] (cf. Tocqueville) B. Les élections : la division dans l'union : Vote. Conclusion : réponse à la prob ! BANK OF CITATIONS : La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes. de Winston Churchill La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. [...]
[...] L'opposition, acteur essentiel du débat politique : Mais en termes de figure politique indirecte et concrète, c'est l'opposition qui représente cette division. Reconnue et définie par la constitution, celle-ci à un statut essentiel pour l'équilibre du pouvoir politique. Ce contrepouvoir, que l'on retrouve surtout dans le cadre parlementaire, est là encore une condition de la démocratie. En effet, non seulement le roi médiéval ne reconnaissait pas d'opposition officielle, mais on peut aussi citer les régimes autoritaires, qui se maintiennent par la non représentation de l'opposition. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture