Ingérence américaine, Constitution des Etats Unis, relations concurrentielles, facteurs d’instabilité, ingérence gouvernementale
« Une constitution doit être faite uniquement pour la nation à laquelle on veut l'adapter. Elle doit être comme un vêtement qui, pour être bien fait, ne doit aller qu'à un seul homme. » Napoléon III (1808-1873).
La Constitution des Etats Unis est la doyenne des constitutions écrites encore appliquée. Elaborée en 1787 pour une nation naissante composée de treize anciennes colonies britanniques devenues indépendantes en 1776, sa longévité peut surprendre compte tenu de la formidable évolution qu'ont connue les Etats Unis. La constitution du 18ème siècle inspirée par les théories de Montesquieu avait le souci de limitation des pouvoirs dans une double perspective : la protection des libertés individuelles et la sauvegarde des droits aue des états fédèrent face au pouvoir fédéral.
[...] Par ailleurs la constitution ne laisse pas aux pouvoirs le temps de se distinguer puisque leur mandat électoral est beaucoup trop court pour que ces derniers apportent leur pierre à l'édifice ans pour le président renouvelable une fois ans pour les membres de la chambre des représentants Ces pouvoirs se retrouvent donc soumis à une concurrence quasi permanente qui ne favorise pas l'instauration d'un ordre. Les pouvoirs sont donc mélangés et aucune institution ne prime sur une autre. Or bien, qu'il soit stipulé dans la constitution que le Congres dispose du pouvoir législatif le président possède diverses ressources telle qu'une initiative masquée en matière législative, pouvoir que le Congres pouvait jadis stopper a l'aide d'un veto législatif mais qui fut déclaré inconstitutionnel en 1983 car jugé attentatoire au principe de séparation des pouvoirs. [...]
[...] Or ces dernières années les Etats Unis ont prouvé qu'ils n'étaient guère infaillibles et que leur mode de distribution des pouvoirs trop égalitaire ne permettait pas l'instauration d'un ordre établi. En effet la Constitution américaine qui ne privilégie aucune institution, aucune forme de gouvernement particulier se heurte à diverses embuches et ne peut guère considérer une de ces institutions comme le sauveur d'un éventuel chaos .La grandeur mais aussi la faiblesse du système américain sont de placer les droits de l'individu et l'égalitarisme au cœur de son dispositif parfois jusqu'à l'excès. [...]
[...] De plus les systèmes électoraux sont en campagne permanente ce qui ne permet pas la mise en place d'organes politiques durables, trop préoccupés par leur campagnes ces derniers n'ont même pas le temps de tenir leurs promesses électorales, que leur mandat s'achève déjà. La brièveté du mandat présidentiel est donc un réel facteur d'instabilité politique pour un président dont la confiance est déjà pleinement remise en cause (Obama care b. place des groupes d'intérêts, néo pouvoir nuisible à un ordre déjà instauré. [...]
[...] Napoléon III (1808-1873) La Constitution des Etats Unis est la doyenne des constitutions écrites encore appliquée. Elaborée en 1787 pour une nation naissante composée de treize anciennes colonies britanniques devenues indépendantes en 1776, sa longévité peut surprendre compte tenu de la formidable évolution qu'ont connue les Etats Unis. La constitution du 18 Emme siècle inspirée par les théories de Montesquieu avait le souci de limitation des pouvoirs dans un double perspectif : la protection des libertés individuelles et la sauvegarde des droits des états fédèrent face au pouvoir fédéral. [...]
[...] Parmi les travers du système, celui du poids de l'argent et des lobbys, le plus souvent cité est problématique. Il faut certes beaucoup d'argent pour conquérir un mandat électif américain et les groupes de pression sont présents à toutes les étapes du processus. [...]
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