affaire Dreyfus, dreyfusards, Barrès, batailles d'opinion, journalisme
C'est l'une des principales batailles d'opinion qu'a connue la France de la IIIème République. Une large partie de la population s'est déjà intéressée à cette affaire. Mais il faut relativiser cet engagement. Malgré tout, cette bataille d'opinion est restée essentiellement urbaine. Les historiens estiment que sur l'ensemble de la france, 2/3 des journaux n'ont pas pris parti. Sur le tiers restant, 85% étaient anti-dreyfusard, ce sont en majorité des journaux catholiques.
L'affaire Dreyfus est marquée aussi par la naissance des « intellectuels ». C'est un néologisme créé pour cette occasion, créé par Barrès pour qualifier les hommes de lettres ou de science dreyfusard.
[...] Qui se revendique socialiste en France ? Pas grand monde jusqu'aux années 1870. Une des spécificité Française est la faible présence des usines, l'industrie est organisée en petite entreprises jusqu'à la fin du XIXe. Les grandes entreprises sont regroupées autours des mines. Il y aune réalité du monde ouvrié très diverse et fragmenté, les conditions de vie entre les ouvriers et les patrons ont peu d'écart. La commune de Paris vient en plus de marquer un coup d'arrêt au socialisme avec l'arrêt et l'exil d'un grand nombre de chefs socialistes. [...]
[...] L'entre-deux guerre et l'occupation sont des période de remise en cause de la République et de ces valeurs. Comment expliquer la progressif discrédit de la République et son rétablissement final ? 1914-1919 : La France dans la Grande Guerre C'est une guerre d 'un nouveau genre qui pendant 4 ans a mobilisé toutes les populations des pays belligérants. Toutes les ressources humaine,s tous les hommes en âge de se battre sont au front. Les femmes remplacent les hommes dans les activités économiques et agricoles. [...]
[...] Se développent un certain nombre de courant qui essaient d'organiser les sociétés en temps de paix pour éviter le retour de ces bouleversement. Il y a les réactionnaires (légitimistes) veulent revenir à l'ordre d'antan. Les libéraux (Smith, Ricardo) définissent l'état comme facteur de contrariété économique et individuelle, le bien commun doit résulté du fait que chaque individu puisse rechercher son intérêt particulier sans limites ; l'état doit garentir la paix entre les citoyens (fonctions régaliennes) et les individus libres, c'est une idéologie inégalitaire mais qui laisse sur le moyen de gravir les échelons sociaux. [...]
[...] Malgré tout, un certain nombre de problème reste irrésolu. Il n'y a pas de consensus sur deux points : la question des alliances, ils ont le choix d'un allié politique que sont les radicaux mais refusent de participer au gouvernement radical ou la CGT et rester au sein du monde ouvrier et le syndicalisme or la CGT refuse tout tutelle politique ; deuxième objet, dans un contexte de croissance des tensions internationales, que faire en cas de guerre, il suffirai que les ouvriers des pays belligérants se mettent en grèves générale pour empêcher la guerre ou d'autres socialistes pointent le fait qu'il n'ont pas la même influence dans tous les pays et le risque est que la grève générale ne marche que dans les pays où il y a une forte influence que ce soit contre productif. [...]
[...] L'affaire Dreyfus et les "dreyfusards" C'est l'une des principales batailles d'opinion qu'à connu la France de la IIIe République. Une large partie de la population s'est déjà intéressé à cette affaire. Mais il faut relativiser cet engagement. Malgré tout, cette bataille d'opinion est resté essentiellement urbain. Les historiens estiment que sur l'ensemble de la france, 2/3 des journaux n'ont pas pris parti. Sur le tiers restant 85% étaient anti-dreyfusard, ce sont en majorité des journaux catholiques. L'affaire Dreyfus est marquée aussi par la naissance des intellectuels C'est un néologisme créé pour cet occasion, créé par Barrès pour qualifié les hommes de lettres ou de science dreyfusard. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture