Séminaire, crise de la démocratie, démocratie représentative, légitimité des députés, pouvoir public constitutionnel, élection, François Cornut-Gentille, Gérard Lindeperg, crise sociale, Université Catholique de Lille, démocratie participative, pouvoirs publics, abstention
Le vendredi 3 mars 2023 s'est tenu, dans la salle Lamartine de l'Assemblée nationale, un séminaire sur la crise de la démocratie représentative et ses solutions. Nous étions plus d'une centaine dans cet espace chargé d'histoire, anciens députés, étudiants en droit comme professeurs, afin d'apporter notre contribution à la discussion.
Cette rencontre est l'oeuvre d'une coordination remarquable entre la faculté de droit de l'Université Catholique de Lille, et le groupe des anciens députés qui réunit plus de 700 membres, tous issus du Palais Bourbon.
Les acteurs principaux de cet échange ont été deux anciens députés : Messieurs François Cornut-Gentille et Gérard Lindeperg, dont le rôle a d'abord été celui de poser un cadre à notre sujet d'étude. Pour ce faire, ils ont explicité les origines de cette crise qui n'a rien d'une découverte en politique, et ses potentielles solutions qui furent l'objet de près de deux heures de débat.
Celui-ci fut amené par l'intervention de quatre élèves rapporteurs, qui se sont chargés, chacun à leur façon, de mettre en avant ce qu'ils pensaient pouvoir être des solutions à cette crise, qu'ils ont pu déterminer comme une crise avant tout sociale, et provoquée par une perte de confiance dans nos institutions.
Les idées et arguments se sont échangés, jusqu'à faire émerger différentes lignes directrices autour desquelles la discussion s'est rapidement concentrée.
[...] Que ce soit pour des élections, référendums où même sondages d'opinion, un mécanisme sous-jacent est à l'?uvre. L'avis qui est rendu par le peuple, est plus un examen de personnalité et de popularité de celui qui propose une mesure, qu'un examen technique et factuel du texte qu'il porte. Ainsi faire participer la population semble important, nécessaire aussi lorsqu'on observe le ressentiment de nos concitoyens à l'égard des institutions qui les gouvernent et édictent les lois, mais reste à savoir comment. En particulier lorsqu'il devient impensable, de ne pas procéder à la digitalisation de ce processus. [...]
[...] Séminaire : la crise de la démocratie représentative Le vendredi 3 mars 2023 s'est tenu, dans la salle Lamartine de l'Assemblée nationale, un séminaire sur la crise de la démocratie représentative et ses solutions. Nous étions plus d'une centaine dans cet espace chargé d'histoire, anciens députés, étudiants en droit comme professeurs, afin d'apporter notre contribution à la discussion. Cette rencontre est l'?uvre d'une coordination remarquable entre la faculté de droit de l'Université Catholique de Lille, et le groupe des anciens députés qui réunit plus de 700 membres tous issus du Palais Bourbon. [...]
[...] Remerciements J'aimerais saluer le travail d'organisation dont notre vice-doyen de faculté a fait preuve. Permettant aux étudiants de l'Université Catholique de Lille de prendre une part active à ce séminaire, dont ils ont tous pu retirer une expérience personnelle enrichissante, et un moment collectif important pour le développement de leur esprit critique, aussi bien que pour leur maîtrise des prises de paroles en public. De la même manière, il est important de remercier nos deux professeurs de droit public qui étaient présents. [...]
[...] Celle-ci semble ne pas fonctionner comme elle devrait, elle ne résout plus les problèmes qui pourtant en sont à l'origine. De sorte que nous n'atteignons qu'en théorie ce point d'aggiornamento où la loi s'adapte en même temps que la société évolue. Nos lois expriment pourtant bien les intentions citoyennes, parlementaires et gouvernementales, pour autant elles ne traitent pas plus en profondeur le problème. Les études d'impacts qui les motivent se multiplient, mais elles ne sont pas cohérentes, ou pas en phase avec la réalité de terrain. [...]
[...] D'une part, la crise de démocratie représentative que nous avons abordée, n'est qu'une part du problème qui se trouve être plus vaste, comme faisant partie d'une crise démocratique ou sociale plus large. D'autre part, cette crise qu'elle que soit son échelle n'est pas neuve, mais se trouve très certainement exacerbée par l'influence de plus en plus néfaste de ce « régime médiatique » dans lequel nous sommes souvent piégés. Il est donc de notre responsabilité à tous d'exercer notre esprit critique, en cessant d'accepter ce confort que nous donnent les médias sociaux que nous affectionnons. [...]
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