Il s'agit d'un exposé traitant de la politisation des individus au sein d'un système électoral.
[...] Il apparait alors que cette analyse historique de la politisation nous amène à la définir comme « un apprentissage historique de la citoyenneté », c'est-à-dire une intégration progressive des individus à notre système d'élection et participation aux décisions de la nation. Selon Pierre Gaxie, la politisation serait en fait corrélée à la classe sociale d'un individu mais aussi à son héritage culturel. Ainsi, la politisation serait le fruit de la convergence entre l'intérêt du citoyen pour la politique, son historique familial et culturel, et son niveau d'éducation. [...]
[...] Pour ce qui est du contexte, la politisation des individus va dépendre de la situation et des évènements en cours au sein de l'état. Ainsi, on pourra distinguer différents « événements politisant » : les élections coutumières, les manifestations, ou encore les actes d'injustice qui ont un impact sur le besoin de politisation des individus. Ces éléments vont donc inciter les individus à participer à la vie collective et donner leur avis sur un sujet, qu'il soit ponctuel ou récurrent. [...]
[...] Ces définitions nous viennent en fait de l'analyse restrictive de la politisation des individus, puisqu'elle est vue ici sous le prisme institutionnel. Ces critères ont pour limite de ne pas s'accorder sur le seuil de politisation, c'est-à-dire le seuil à partir duquel un individu sera considéré comme politisé. En affinant ces recherches, on peut étendre ce système de notions en considérant les objets et courants non institutionnels. Nous allons plutôt ici parler de formes de contestation de la politique ou d'expression par un individu ou un groupe d'individu d'un message qui ne va pas s'accorder avec telle ou telle institution. [...]
[...] Ces deux principales définitions, institutionnelles et non, vont nous permettre de dégager les limites de la politisation. Ainsi, elle va dénoter de l'implication et l'appropriation du langage politique, mais aussi de la motivation d'un individu à participer à la vie collective, que ce soit via un parti politique ou non. Nous allons maintenant nous intéresser aux vecteurs influant sur cette politisation des individus. Il apparait que trois axes principaux vont pouvoir être analysés : le contexte dans lequel un individu évolue, l'impact des entrepreneurs de politisation, et les attributs inhérents à chaque individu. [...]
[...] Pour ce qui est des entrepreneurs de politisation. Ce phénomène va amener une dualité dans la politisation puisqu'elle va amener les individus à s'intéresser à la politique mais cet intérêt va se faire grâce ou à cause de motivations externes au simple motif démocratique. Il apparait alors qu'il faille différencier deux courants majeurs, la politisation par le haut, instituée par les composantes de la politique, les politiciens, les concurrents politiques, les différents partis, etc . Et la politique par le bas, motivée par les pratiques plus sociales, humaines, les faits quotidiens. [...]
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