Politisation, démocratie, citoyens, citoyenneté, Pierre Gaxie, Myriam Aït-Aoudia, vote
La notion de politisation est une notion importante de notre démocratie permettant de jauger l'implication d'un citoyen au sein de notre système d'élection et son niveau de participation aux décisions prises par notre gouvernement, les collectivités, etc... Cette notion de politisation est, selon Myriam Aït-Aoudia, de plus en plus complexe et étendue, de telle sorte qu'elle va perdre peu à peu son sens au fur et à mesure que sa définition va s'obscurcir.
[...] Il apparait alors que cette analyse historique de la politisation nous amène à la définir comme « un apprentissage historique de la citoyenneté », c'est-à-dire une intégration progressive des individus à notre système d'élection et participation aux décisions de la nation. Selon Pierre Gaxie, la politisation serait en fait corrélée à la classe sociale d'un individu mais aussi à son héritage culturel. Ainsi, la politisation serait le fruit de la convergence entre l'intérêt du citoyen pour la politique, son historique familial et culturel, et son niveau d'éducation. [...]
[...] Ces deux principales définitions, institutionnelles et non, vont nous permettre de dégager les limites de la politisation. Ainsi, elle va dénoter de l'implication et l'appropriation du langage politique, mais aussi de la motivation d'un individu à participer à la vie collective, que ce soit via un parti politique ou non. Nous allons maintenant nous intéresser aux vecteurs influant sur cette politisation des individus. Il apparait que trois axes principaux vont pouvoir être analysés : le contexte dans lequel un individu évolue, l'impact des entrepreneurs de politisation, et les attributs inhérents à chaque individu. [...]
[...] Ces justifications semblent assez discriminatoires vis-à-vis du droit national à la citoyenneté mais elle met en lumière les disparités et inégalités vis-à-vis de l'appréhension et la compréhension de la citoyenneté. Il apparait donc que la politisation ne relève pas que d'acteurs institutionnels ou non, mais plutôt d'une multitude de facteurs autant socio professionnels que contextuels. Ainsi, la notion qui me semble être la plus cohérente reste celle de la participation ou non à des évènements politisés, ce qui va dénoter de l'implication d'un individu dans la vie citoyenne. [...]
[...] Dans ce contexte, il est justifiable de se poser la question suivante : quelle est la notion la plus cohérente de la politisation d'un individu ? Comment va-t-elle être définie, quelles pressions vont jouer sur la politisation d'un citoyen ? Nous tenterons d'y répondre en nous appuyant sur ce texte d'Ait Aoudia Myriam mais aussi d'autres essais discutant de cette notion. Le plan sera : La pluralité de la notion de politisation d'un individu et son historique. Les vecteurs de politisation d'un groupe d'individus. [...]
[...] Pour ce qui est des entrepreneurs de politisation. Ce phénomène va amener une dualité dans la politisation puisqu'elle va amener les individus à s'intéresser à la politique mais cet intérêt va se faire grâce ou à cause de motivations externes au simple motif démocratique. Il apparait alors qu'il faille différencier deux courants majeurs, la politisation par le haut, instituée par les composantes de la politique, les politiciens, les concurrents politiques, les différents partis, etc . Et la politique par le bas, motivée par les pratiques plus sociales, humaines, les faits quotidiens. [...]
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