Ce document est un exposé complet et entièrement rédigé, en sciences politiques, qui se demande : Dans quelle mesure l'armée israélienne, consubstantielle à la construction d'une nation composée majoritairement de jeunes immigrants, se heurte à de nombreux clivages ethniques et intra-juifs ?
Voici le plan du document :
I) Un rite de passage se voulant à l'origine fédérateur et homogénéisant au sein d'une société hétéroclite
A) Un rite de citoyenneté nécessaire à l'intégration nationale ?
B) Nuancer le rôle de l'armée en tant que rite obligatoire à la construction d'un “bon citoyen”
C) Perméabilité entre Tsahal et la société civile: l'israelianisation des Juifs
II) Les inégalités découlant de l'armée, institution se revendiquant égalitaire, au sein de la société israélienne
A) Les inégalités entre citoyens: les exclus de ce rite de citoyenneté.
B) Les inégalités de sexe: la marginalisation des femmes ?
C) Les inégalités entre juifs et non-juifs : l'instrumentalisation des Druzes ?
III) L'armée israélienne: miroir reflétant malgré lui des clivages ethniques intra juifs ?
A) Des clivages ethniques aux clivages socio-économiques.
B) Une armée de plus en plus religieuse : l'illustration de la division entre israéliens laïcs et religieux.
C) Le poumon du conflit : l'exemption des haredim (/opposition avec ultra-orthodoxxe
[...] De plus, elles n'effectuent quasiment pas de périodes de réserves et ne sont pratiquement pas affectées à des tâches de combat (seules des recrues le sont), mais occupent surtout des fonctions administratives, médicales, sociales ou éducatives. Brunswick Transaction Publishers Sharoni Simona. Gender and the Israeli-Palestinian Conflict: The politics of women's resistance, Syracuse N. Y., Syracuse University Press O. Levy-Sasson, « Feminism and Military Gender Practices: Israeli Women Soldiers in "Masculine" Roles », Sociological Inquiry, vol.73, n˚ février Cf. Nira Yuval-Davis « Gender and Nation » in R. [...]
[...] The Politic of Transition, London, Routledge D. N. Izraeli, voir supra http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Society_&Culture/femcom.html janvier 2007. Les inégalités entre juifs et non-juifs: l'instrumentalisation des Druzes? Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, la conscription militaire obligatoire des membres d'une minorité non-juive et issue du chiisme, en Israël, apparaît encore pour beaucoup comme une « anomalie » qui contredit la vision bipolaire qui tend à opposer de manière ontologique deux identités: l'identité juive et l'identité arabe. Au lendemain de la guerre d'indépendance, malgré l'exil massif des populations arabes, environ d'entre eux se sont retrouvés sur le territoire du jeune état, dont au titre du regroupement familial En 1948, ils représentent alors des habitants d'Israël. [...]
[...] Précisons les contours de la communauté druze en tant que communauté ethno-religieuse. Celle-ci représente environ un million et demi de personnes, réparties principalement sur la Syrie (800 000), le Liban (450 000) et Israël (120 000). L'origine des Druzes remonte au XIe siècle. Secte religieuse issue de la branche ismaélite du chiisme, elle a souvent été considérée comme fondée sur le secret, et mystérieuse pour les non-druzes. La religion druze s'appuie également sur une interprétation nouvelle des trois monothéismes.urtant exemptées de service militaire, afin d'éviter tout conflit d'intérêts. [...]
[...] Cette approche novatrice a un mérite insigne : elle souligne combien la participation à l'effort de guerre est l'élément déterminant de l'israélisation des Juifs. De façon symptomatique, nombre de conscrits considèrent que « l'armée est une expérience israélienne qui constitue une partie intégrante de notre culture » : le vrai indice de l'israélité, c'est l'appartenance à la communauté militaire. Le service militaire constitue un véritable rite de passage qui investit symboliquement ceux qui l'effectuent, d'une identité israélienne plénière et la dénie à ceux qui ne l'accomplissent pas. Toutefois, cette israélité doit être constamment réitérée par la participation aux périodes de réserves. [...]
[...] cela révèle bien que, contrairement aux croyances, le clivage le plus profond dans les sociétés israéliennes n'est pas entre juifs et musulmans mais entre laïcs et Haredim (selon l'ONG HIDDUSH). Nous l'avons vu, un accord a été trouvé entre Ben Gurion et les orthodoxes afin de gérer ces désaccords et établir un “statut quo”, outre l'exemption à l'armée, d'autres mesures sont par exemples: Les routes des quartiers Haredim sont interdites aux véhicules lors du Shabbat (bien que la ségrégation sexuelle sur les trottoirs soit interdite avec difficulté dans ces quartiers). [...]
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