Inventer une présidence progressiste - Olivier Richomme et Vincent Michelot (2012) ; Le peuple de Trump - Sylvie Laurent (2019) - Présidence aux États-Unis

Thèmes abordés

Licence, politique, États-Unis, président Barack Obama, président Donald Trump, Olivier Richomme, Vincent Michelot, consolidation de l'État providence, questionnements transversaux, Barack Obama, Donald Trump

Résumé du document

Ces deux textes font état de deux situations politiques aux États-Unis à travers deux présidences successives d'une part celle de Barack Obama au pouvoir entre janvier 2009 et janvier 2017 et d'autre part celle de Donald Trump son successeur toujours en fonction.

Extraits

[...] Il va également élaborer un programme de couverture de santé et affirmer sa volonté de rompre avec l'unilatéralisme américain en matière de politique extérieure. La politique actuelle menée par Donald Trump est inédite puisqu'il est dans l'incapacité de se mettre d'accord avec sa majorité parlementaire. Malgré l'inaction de sa politique et le fait qu'il soit soumis aux critiques de nombres responsables politiques étrangers le président Trump n'en reste pas moins populaire dans son pays. Pour marquer la rupture avec son prédécesseur il s'est appliqué à détruire le système de santé mis en place, l'Obamacare et cette décision a été soutenue par une grande majorité des citoyens américains. [...]

[...] Il s'agissait d'une situation très délicate avec un pays en proie à des difficultés d'emplois et un engagement dans deux conflits armés en Irak et en Afghanistan. A cela s'est rajouté le poids d'un héritage conservatiste auquel Obama a dû faire face suite aux politiques menées par ces prédécesseurs, notamment Nixon et Bush. Leur leitmotiv reposait sur une baisse des impôts et une réduction de la taille de l'état avec une implication dans de nouvelles responsabilités en matière de santé et d'éducation encouragée par des dépenses militaires très importantes et une conséquence, un non équilibre des comptes. [...]

[...] Inventer une présidence progressiste - Olivier Richomme et Vincent Michelot (2012) ; Le peuple de Trump - Sylvie Laurent (2019) - Présidence aux États-Unis 2018-2019 Consignes : résumer et mettre en lien les articles Ces deux textes font état de deux situations politiques aux Etats Unis à travers deux présidences successives d'une part celle de Barack Obama au pouvoir entre janvier 2009 et janvier 2017 et d'autre part celle de Donald Trump son successeur toujours en fonction. Comme l'indique le titre du texte d'Olivier Richomme et Vincent Michelot, « Inventer une présidence progressiste » le projet du président Obama est résolument tourné vers un objectif progressiste notamment à travers une volonté de consolidation de l'état providence. [...]

[...] Enfin, pour établir un parallèle il faut souligner que les deux hommes ont bénéficié d'un contexte politique qui leur a été favorable. En effet, le président Obama a joui de l'impopularité de son prédécesseur et ses capacités d'orateur vont lui permettre de marquer une rupture entre deux générations et deux projets politiques. Quant à Donald Trump, malgré son inexpérience politique il a su profiter du soutien des anti-clinton et a réussi, grâce à ses discours, à rassembler les classes ouvrières déclassées, les patriotes, les conservateurs et les classes blanches aisées. [...]

[...] Les soutiens dont les deux hommes ont bénéficiés sont radicalement opposés, puisque Obama a pu compter sur l'aide des classes populaires et noires en majorité alors que Donald Trump a profité des faveurs des classes moyennes blanches et nationalistes. Ce dernier le leur a bien rendu en engageant des réformes fiscales en faveur des plus aisés et en prononçant des discours nationalistes récurrents. Sous le mandat de Barack Obama il y a eu l'apparition des Tea Parties qui traduisait les divergences conservatrices et qui sont aujourd'hui des soutiens de Trump et qui développent l'idée selon laquelle les dépenses publiques, les interventions étatiques notamment à travers l'Obamacare et les politiques d'immigrations ne sont pas nocives mais répréhensibles du fait qu'elles ne bénéficient pas aux « bonnes » personnes. [...]