Enjeux de politiques publiques, politique canadienne, géopolitique, défi environnemental, coopération internationale, carrying capacity, Déclaration de Rio, emission trading, économie de marché
La réalité du changement climatique met en évidence des problématiques étatiques très controversées. Les États, au vu du grand nombre de conférences, réunions, rencontres et protocoles ratifiés en matière de développement durable, sont tous au courant de la situation actuelle et des défis futurs. Malgré cette prise de conscience, chaque État, étant souverain, décide, dans la limite de la collaboration qu'il souhaite donner dans le cadre de la coopération internationale, la manière dont il entend participer à l'effort collectif pour réduire le niveau de gaz à effet de serre sur la planète. Beaucoup de négociations se tiennent à l'heure actuelle et depuis les années 90, non seulement sur la constatation du changement climatique et sur les conséquences que cela risque d'avoir sur la planète et pour les générations futures, mais aussi sur les solutions offertes pour tenter de résoudre ce problème et sauver ainsi la planète d'une hausse trop importante de la température dans les années à venir.
[...] Or, il nous semble évident que, comme souligné dans les textes, ces mesures, si correctes sur papier, se révèlent largement insuffisantes dans la pratique. Ce Protocole, par exemple, prévoit, à travers l'économie de marché et non pas par des formes de coopération sur projets conjoints, le mécanisme d'emission trading: un État pourra acheter à prix de marché la quote-part d'émissions non utilisables par un autre Pays. De cette manière, on permet aux États de l'annexe 1 de faire du commerce en unités de réduction des émissions, afin d'atteindre plus efficacement les objectifs de réduction qui leur ont été donnés. [...]
[...] Enjeux de politiques publiques canadiennes en matière de développement durable Section Synthèse La réalité du changement climatique met en évidence des problématiques étatiques très controversées. Les États, au vu du grand nombre de conférences, réunions, rencontres et protocoles ratifiés en matière de développement durable, sont tous au courant de la situation actuelle et des défis futurs. Malgré cette prise de conscience, chaque État, étant souverain, décide, dans la limite de la collaboration qu'il souhaite donner dans le cadre de la coopération internationale, la manière dont il entend participer à l'effort collectif pour réduire le niveau de gaz à effet de serre sur la planète. [...]
[...] De ce fait, les enjeux de la politique canadienne en matière de développement durable passent par les solutions quoi pourraient apporter à ces problématiques, et par une institutionnalisation encore plus poussée et enracinée dans l'opinion publique. La transition ne pourra se faire sans l'accord de la société canadienne qui doit être conçue, par le Gouvernement, comme acteur principal de sa politique, clé de voute de cette harmonisation entre intérêts économiques nationaux et intérêts environnementaux globaux. Sous-section Le défi d'une adaptation culturelle à relever pour réussir dans la lutte contre le changement climatique et les solutions pour Le Gouvernement devra comprendre l'importance de l'intégration et de l'implication de la population. [...]
[...] De ce fait, l'imposition de taxes dans la mise en pratique de la politique environnementale est très mal perçue par l'opinion publique qui ne conçoit pas des solutions bureaucratiques et administratives comme adaptées aux problèmes globaux d'environnement et de changement climatique. De ce fait, des nouvelles négociations internationales tendant à sortir de la vision du monde proposée par le Protocole de Kyoto, et à proposer un régime contraignant basé non pas sur la quantité d'émissions de gaz à effet de serre mais sur l'imposition internationale d'un prix du carbone, sont très mal perçues par des Gouvernements tels que le Canada, l'Australie ou les États-Unis et trouvent leur ferme opposition. [...]
[...] Quid par exemple si un État de l'Annexe 1 venait à se trouver en situation de récession économique? Il est fort probable que dans un tel cas, à défaut de modalités précises et contraignantes, l'État en crise ne ferait rien pour améliorer son efficacité énergétique et sa dépendance des combustibles fossiles. Aujourd'hui, pour tenter de résoudre ce genre d'impasse, nombre de négociations proposent de baser les efforts des États dans cette réduction non pas en quantités d'émissions mais sur le prix du carbone, un prix qui devrait être fixé conjointement par la communauté internationale et adaptable pour les États en fonction de leur niveau de développement économique, et qui permettrait ainsi de prendre en compte les aspects sociaux et éthiques en plus du développement durable. [...]
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