Afrique, Nic Cheesman, Democracy in Africa, Political Risks Facing African Democracies, Michael Bratton, Emmanuel Gyimah-Boadi, régimes politiques africains, démocratie africaine
Au regard des deux textes, il est possible de se rendre compte que le chemin de la démocratisation sur le continent africain n'est pas linéaire, bien au contraire ! Ces deux textes mentionnent différents facteurs ou cadrages qui permettent de mieux comprendre les logiques des régimes politiques en place et le lien tissé avec le peuple concernant le besoin de démocratie.
[...] Dès lors, il est donc important de souligner que les deux textes ont pour vocation de cristalliser le fait que les dirigeants des régimes politiques se doivent de répondre aux attentes locales. Les conséquences de l'ouverture du système politique vers la démocratisation sont donc, dans les deux textes, envisagées via des variables précises (le coût pour Cheesman et le risque pour Bratton et Gyimah-Boadi). Toutefois, comme le montre parfaitement Cheesman dans son propos, c'est le fait qu'il demeure aisé d'identifier les principaux facteurs qui ont encouragés les dirigeants politiques africain à accepter ou à rejeter la démocratisation (2015 : 5). [...]
[...] Au regard des deux textes, il est possible de se rendre compte que le chemin de la démocratisation sur le continent africain n'est pas linéaire bien au contraire. Les deux textes mentionnent différents facteurs ou cadrages qui permettent de mieux comprendre les logiques des régimes politiques en place et le lien tissé avec le peuple concernant le besoin de démocratie. De fait, comme le montre Nic Cheesman dans sa contribution il est intéressant d'apprécier l'histoire dominante de la première décennie de l'indépendance comme étant synonyme de l'effondrement de l'expérience démocratique africaine (2015 : 32). [...]
[...] Dans cette une certaine mesure, il est possible d'affirmer que le texte de Michael Bratton et E. Gyimah-Boadi, daté lui aussi de 2015, poursuit également un but similaire à celui de Cheesman. En effet, l'objectif est d'apprécier où vont les pays africains politiquement parlant. Toutefois, il y a davantage une propension à l'investigation de la part de ces deux auteurs contrairement à Cheesman. À ce titre, en prenant en compte les données d'Afrobarometer, il est possible de rendre compte des dimensions multiples du soutien politique de masse comme l'approbation des gouvernements en place, la satisfaction à l'égard de la performance du régime politique et la légitimité populaire des institutions étatiques dans plusieurs pays du continent comme le Mali, le Kenya et le Zimbabwe. [...]
[...] Dès lors, en revenant sur le contexte historique Nic Cheesman montre que les tensions ethniques ont contribué aux périodes d'instabilité politique et de conflit civil dans un certain nombre d'États africains (2015 : 23). Ce que le régime néo patrimonial et d'États gardiens a pu faire perdurer dans la période actuelle. En cela, il faut comprendre que l'interdépendance de ces phénomènes ont facilité la répression plutôt que la réforme (2015 :28). Cette vision est plus ou moins corroborée dans le texte de Michael Bratton et E. [...]
[...] Autrement dit, dans le cas de Cheesman c'est par les phénomènes dit du néo-patrimonialisme (2015 et de l'« État-gardien » que les les dirigeants en place sont moins disposés à abandonner leurs positions privilégiées et a encouragé ceux qui étaient exclus du pouvoir à prendre de grands risques dans leurs efforts pour prendre le contrôle de l'État (2015 :21). Dans le cadre d'une démocratie en passe d'être consolidée il faut une évolution des institutions et une politique pluraliste. Ce qui ne peut pas être le cas lorsqu'il existe de l'incertitude. C. [...]
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