Ce document est une aide à la rédaction de mémoire. Celle-ci s'intéresse à l'empowerment des populations les plus fragilisées.
Il contient toutes les références bibliographiques nécessaires à son développement, entièrement rédigé dans ce document selon le plan suivant :
A) L'auto-gestion comme pratique émancipatrice
a. Community organizing et empowerment
b. Le droit à la ville contre les politiques de la ville
B) L'autonomisation des habitant.e.s par l'affirmation de leurs droits
a. Empowerment par le droit
b. Local justice / Street law
[...] Il s'agissait d'insérer, après les mots « se déplacer », les mots « horizontalement et verticalement », et en fait de requalifier l'ascenseur comme moyen de transport, « le premier moyen de transport en France avec 100 millions de trajets par jour » comme aime à le rappeler Fouad Ben Ahmed. L'association « Plus sans ascenseurs » a par ailleurs créé un fonds de dotation, « Plus sans mes droits » afin de financer des actions juridiques. « On fait valoir le droit des locataires. Ca c'est faire de la politique au sens noble du terme. Et on le fait de manière associative » déclare Fouad Ben Ahmed dans son entretien. [...]
[...] Le travail d'Henri Lefebvre, rédigé dans un contexte de grands travaux à Paris dans les années 1960 et 1970 (construction des tours des Olympiades, destruction des Halles, etc.) et devient d'autant plus actuel aujourd'hui avec les projets du Grand Paris. Ils ont d'ailleurs nourri la réflexion de David Harvey, avec les préoccupations sur la gentrification et les effets de la spéculation immobilière. Selon David Harvey, le développement urbain est intrinsèquement lié au capitalisme, car l'accumulation du capital s'accompagne d'un besoin constant de trouver des terrains permettant d'absorber le surplus en générant des plus-values. [...]
[...] » Le réseau Rrrom europe a lui une vraie cellule juridique. Marion Fillonneau explique en entretien que : « la première de nos missions c'est d'animer ce réseau-là [des associations Rroms, associations et collectifs de soutien], de partager de l'information, de faire de la formation, de leur dire « Tiens, y'a telle loi qui a évolué, telle nouvelle disposition législative, ou jurisprudentielle », par exemple. Ça c'est le volet animation de réseau. Le deuxième c'est l'observatoire, être en mesure de savoir ce qu'il se passe sur le terrain pour ensuite le publier dans des rapports, par exemple. [...]
[...] Il s'agit de mettre localement en lien des étudiants et professionnels de la justice avec des habitants. Le Défenseur des droits participe à un projet avec le programme « Accès au droit » de la clinique juridique de l'Ecole de droit de Sciences Po, qui a aussi des projets avec les Maisons du droit et de la Justice de Paris, qui font partie du Conseil départemental d'accès au droit. Ces cliniques du droit participent à la formation et à la professionnalisation des étudiants en droit. [...]
[...] Les critères de ce qui est juste ou pas varient localement, du côté des institutions comme de celui des justiciables. Les initiatives locales sont cruciales car on peut considérer que les villes sont les gardiennes des droits fondamentaux, comme l'affirme Leilani Fahra, rapporteur spécial des Nations Unies. Même si les grandes organisations internationales comme l'ONU persistent à s'adresser généralement plus aux Etats qu'aux municipalités ou à la société civile, les villes ont la place de choix dans la lutte contre les inégalités, car elles sont l'échelon où se joue la question du logement qui cristallise beaucoup des problèmes de notre société actuelle, marquée par le retour des rentiers. [...]
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