Conditions, demande, attribution, quartier bourgeois, analyse, politique du logement, enjeux, mixité sociale, parc urbain, parcs sociaux, logement social, bailleur social, loi ALUR, ALUR Accès au Logement et en Urbanisme Rénové, investissement, arrondissement, Paris, France, ségrégation sociale, politique du logement social, classes sociales, classes moyennes, HLM Habitation à Loyer Modéré, HBM Habitation à Bon Marché, loi SRU, SRU Solidarité et Renouvellement Urbain, population, clivage social, loi du 13 avril 1850, peuplement urbain, gentrification, numéro d'enregistrement unique, demande de logement social, politique de l'habitat, droit au logement, relogement, population relogée
La hausse du foncier et la stagnation des salaires réduisent fortement les possibilités d'investissements publics dans le logement. La pandémie de COVID-19 et les mesures sanitaires de confinement ont éclairé les conditions précaires de certains ménages en termes de qualité de vie, de logement et de vulnérabilité. C'est tout naturellement que la question du logement alimente les discours des élus et les articles scientifiques. Le logement social a été particulièrement présent comme enjeu majeur des élections municipales parisiennes en 2020. La question du peuplement de ces parcs sociaux en construction devient le sujet central parmi les acteurs politiques et les bailleurs sociaux. Rachida Dati, Maire du 7e arrondissement, soutient l'attribution de logements sociaux à une population de classes moyennes, qu'elle considère comme acteurs-clés du fonctionnement urbain.
[...] Conclusion Que conclure sur la politique de logement de Paris en général et son fil conducteur de mixité sociale au sein des quartiers parisiens ? La politique du logement prend ses racines dans un clivage préexistant historique à travers l'industrialisation puis la désindustrialisation ayant marqué Paris, d'un contraste fort entre le Paris des quartiers aisés et le Paris des quartiers défavorisés. Le premier objectif de la politique du logement fut de rendre les logements salubres avant de devenir une question économique, entre les différentes agglomérations ne répondant pas aux mêmes charges de gestion de leur territoire selon leur proportion de logements sociaux plus ou moins importante, et donc de ménages plus ou moins aisés. [...]
[...] C'est ainsi que la politique de la ville est devenue affaire de logements. Le logement est devenu un facteur de ségrégation entre les différentes classes de la population, entraînant un cloisonnement entre elles et une « polarisation « des classes populaires qui s'entassent dans certains quartiers urbains. De cet état de fait, les mairies ont décidé de procéder à un « brassage des groupes sociaux » et d'éviter les « poches de pauvreté ». Cette décision est vue comme un antidote à la ségrégation urbaine permettant de rééquilibrer les relations sociales. [...]
[...] Paris veut coûte que coûte maintenir sa population même si cela veut dire bon gré malgré les laisser accéder à des logements insalubres faute de mieux. Même si de cette exigence de garder une population stable, cela a permis de freiner la gentrification. Ceci permet de comprendre pourquoi la politique urbaine existe et d'en comprendre les objectifs. Les objectifs de la politique urbaine Comme vu précédemment dans la naissance de la politique de logement, l'objectif était d'abord l'insalubrité des logements avant de devenir un mécanisme pour amener une cohésion sociale, mais pas seulement. [...]
[...] Notamment devant le Conseil institutionnel pour la loi SRU stricte, mais considérée comme trop imprécise pour pouvoir imposer une obligation de résultat aux communes et dont le juge a statué pour une planification des mesures tendant vers la réalisation de l'objectif. Et jusqu'à opter pour la loi LOV qui rejoint la définition trouvée dans le dictionnaire, mais déshabille d'objectif mesurable, même si on a mis en branle la loi SRU plus haut. Comment peut-on atteindre des objectifs, sans chiffres, sans mesures malgré tout ? Divergence selon les acteurs Pourquoi cette remise en cause ? Et bien cela n'arrange pas tout le monde. Beaucoup d'agglomérations sont devenues expertes en stratégies d'évitement pour ne pas loger des ménages défavorisés. [...]
[...] Le premier quartier des Sablières se compose de 830 logements, dont la moitié des logements sociaux. Chaque entrée correspond soit à du social soit du privé, mais ne sont pas discernable par leur typo-morphologie. La mixité est à l'échelle de l'îlot, chaque bâtiment intègre toutes les classes, et peuvent donc partager des espaces communs comme un jardin privé collectif. Sur les critères de la catégorie socioprofessionnelle, des diplômes, le rapport à l'immigration, la répartition de la population dans ce quartier correspond à la moyenne parisienne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture