Mémoire de Master 1 de Sciences politiques portant sur "Le Parti Socialiste français et la pensée libérale : "Je t'aime moi non plus"". Étude du discours socialiste français de 1991 à 2006.
[...] Boudon, il s'avère que l'opinion accepte également ces inégalités légitimes comme les différences de revenus en fontion de la position hiérarchique dans l'entreprise mais pas celles non-fonctionnelles comme le versement d'indemnités démesurées lorsqu'un PDG est licencié de son entreprise[238]. C'est contre ces pratiques que le PS utilise le concept de “patrons- voyous”. En 2006, ils proposent en conséquence la “responsabilité civile et pénale des dirigeants [ . ] Encadrement de l'évolution et du mode de rémunération des dirigeants [ . [...]
[...] ] Nous voulons un monde multipolaire qui se rejoint et s'équilibre à l'ONU. [ . Nous devons proposer une grande réforme des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, Organisation Mondiale du Commerce) fondée sur leur transparence, leur démocratisation. Création d'un Conseil de sécurité Economique et Social”[157]. Être un citoyen du monde, tel est le cri de ralliement des mouvements alter-mondialistes. Le parti rejoint encore cette problématique de l'arrachement qui consiste à oublier ses appartenances pour s'élever au rang de la citoyenneté. [...]
[...] Force est de constater que dans le cadre des textes du Parti Socialiste, c'est seulement le premier qui est utilisé. Une critique théorique: Une vision sociologique de l'ordre social Selon Monique Canto-Sperber, il existe une condition commune au socialisme et à la sociologie. C'est la possibilité d'une idée générale de la société et la reconnaissance des phénomènes sociaux qui ne se dissolvent pas dans ce qu'on voulut ou fait les individus[74]. C'est simple et explicite, dans les textes du PS, le libéralisme est l'ennemi idéologique par excellence et est responsable des problèmes structurels de nos sociétés contemporaines. [...]
[...] La décentralisation intègre également une dynamque plus large et les dirigeants du parti ne l'oublient pas. région (est) un échelon territorial adapté à l'horizon européen”[150]. Le traité de Maastricht de 1992 avait d'ailleurs affirmé comme fondement de la construction européenne le principe de subsidiarité. Le problème qui se pose en France est qu'elle n'a jamais été influencée par la tradition fédérale au niveau des régions. La vision de l'Europe par le parti est également un marqueur très important de l'intégration des idées libérales dans sa doctrine. [...]
[...] Il s'agit également d'un positionnement sur l'échiquier politique qui les confronte sur un plan national à une droite qui a récupéré l'idée libérale, et sur un plan international à des systèmes anglo-saxons vivement critiqués. Enfin, il y a aussi une démarche consciente du parti qui doit satisfaire un certain électoral et des alliances partisanes. Deuxième partie: La réappropriation de la pensée libérale I. La reprise du libéralisme politique Dans un premier temps, le libéralisme politique peut, être définit négativement comme n'étant ni un étatisme ni un anarchisme. [...]
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