Les opérations de maintien de la paix de L'Organisation des Nations Unies

Résumé du document

Kindleberger s'attaque à la question de la coopération internationale en sens inverse ; il ne part pas d'une situation de coopération et de trêve, mais, au contraire, d'une période de crise internationale et de repli sur soi, la décennie 1930. Il explique cette crise économique par l'absence d'une puissance hégémonique capable d'assurer la stabilité économique internationale, la Grande-Bretagne n'étant plus suffisamment puissante pour s'acquitter de ce rôle et les Etats-Unis refusant de l'assumer (...)

Extraits

[...] 270-273, relatives à L'identification négative des États-Unis avec les États autoritaires [183] Voir préambule, la théorie de la stabilité hégémonique [184] DEVIN, Guillaume, op. cit., p [185] The reluctant sheriff expression de Richard Haass. [186] Voir BRODEUR, Jean-Paul, op. cit. [187] Du nom de Gaspar Weiberger, ancien Secrétaire d'Etat, qui développa le premier cette doctrine dans The uses of military power, discours devant le National Press Club, Washington D. C., 28/11/1984, et qui a ensuite été élargie par Colin Powell, ancien Secrétaire d'Etat à la défense, à l'issue de la première guerre du Golfe. [...]

[...] p L'absence de concurrents hégémoniques et de menace contre le statu quo . p L'absence de menace contre l'intérêt national défini en termes de puissance . p Le refus d'assumer pleinement l'hégémonie . p Un renouvellement nécessaire de l'analyse théorique . p L'absence d'un cadre théorique . p La nécessité d'un cadre théorique cohérent . p Renouveler l'analyse théorique pour expliquer les OMP . p Conclusion . [...]

[...] [106] A l'exception notable de la participation anglaise dans l'UNFICYP, le principe de non-participation des grandes puissances aux OMP de première génération a été respecté. [107] Nous adoptons la définition couramment acceptée en polémologie d'une guerre/d'un conflit armé majeur : une lutte prolongée entre les forces armées de deux ou plusieurs entités, dont l'une au moins est un Etat, et dont le nombre de victimes s'élève à mille morts ou plus par an. [108] Voir KALEVI, Holsti, The State, War and the State of War, cité dans BATTISTELLA, Dario (dir.), Guerres et conflits dans l'après-guerre froide, in Problèmes politiques et sociaux, n°799-800, La documentation française, Paris, 20/03/1998, p [109] Ibid., p à 23. [...]

[...] Dans le cas des OMP, l'interdiction du recours à la force, le règlement pacifique des différends mises en place par l'ONU, exercent une influence certaine sur le comportement des acteurs, visant à privilégier l'action collective pour mettre fin aux désordres survenant sur la scène internationale. Enfin, une analyse constructiviste des motivations et perceptions des acteurs semble pouvoir faire sens dans le cas des OMP. La représentation que les acteurs ont de l'anarchie, et, par conséquent, du monde qui les entoure, permet de mieux comprendre les principes qui expliquent le recours aux OMP. [...]

[...] Pour y parvenir, il propose la création d'unités d'imposition de la paix (plus lourdement armées, elles constitueraient une via media entre les OMP et l'armée onusienne prévue à l'article 43 de la Charte). Ainsi, au niveau onusien, le Nouvel ordre mondial se caractérise par un renouveau de la doctrine de maintien de la paix, qui vise à approfondir l'action de l'Organisation et à lui permettre de stabiliser une situation conflictuelle d'amont en aval, pour juguler le plus rapidement possible tout risque de déstabilisation de la scène internationale. [...]