UE Union Européenne, coopération, intégration, dynamique fédérale, politique extérieure commune, euroscepticisme, nationalismes, intégration politique, Ernst Haas, Robert Schuman, Traité d'Amsterdam de 1999, Traité de Nice de 2001, déficit démocratique, Europe
L'intégration politique, lorsqu'elle est évoquée dans le cadre de la construction européenne, est un terme n'ayant pas de définition universelle. Elle peut être considérée comme le renforcement des politiques intérieures et extérieures mises en place par les institutions supranationales et s'appliquant aux États membres. Ce renforcement passe par une harmonisation des politiques étatiques et occasionne une réorganisation des compétences entre les différents acteurs, souvent au profit des institutions supranationales. Alors que le renforcement de l'intégration politique de l'Union européenne est vu par une partie de la doctrine comme la dernière étape essentielle à la concrétisation du projet européen, de nombreux facteurs contredisent cette ambition.
[...] L'extrême droite était assez marginale il y a plusieurs dizaines d'années en Europe mais est plus influente aujourd'hui. Cependant, sur le plan national ces partis « n'accèdent que marginalement au pouvoir, le plus souvent comme alliés minoritaires de la droite traditionnelle [ . ] leur rôle est donc avant tout celui de lobbys qui font pression sur l'agenda politique ». Cela est le cas par exemple de la victoire de l'extrême droite lors des élections législatives italiennes de 2018 grâce à la coalition entre le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue du Nord. [...]
[...] On constate donc qu'en matière de relations extérieures l'Union Européenne a parfois du mal à s'exprimer d'une seule voix. De plus, la politique extérieure de l'UE fait aussi l'objet de critiques car n'est pas considérée comme réellement commune, notamment à cause du mode de prise de décisions dans ce domaine qui se fait à l'unanimité (notamment au sein du Conseil européen et du Conseil des ministres). En effet, Grâce à la méthode intergouvernementale de la PESC, tout État membre peut bloquer une position ou une action commune en allant à l'encontre de la volonté de tous les autres. [...]
[...] ». Allemagne d'aujourd'hui. Vol no Vernet, Daniel. « Vers une Europe fédérale ? ». Constructif. En ligne. n°28 (2011) < http:>. Consulté le 18 mars 2019. [...]
[...] Consulté le 20 mars 2019. Ivaldi, Gilles. « Euroscepticisme, populisme, droites radicales : état des forces et enjeux européens ». L'Europe en formation, vol n°373 (2014), p. 7-28. Lefebvre, Maxime. « Un étage intermédiaire entre le monde et les États ». Chap. in La politique étrangère européenne, p. 5-29. [...]
[...] En effet, alors qu'en Pologne 72% des personnes interrogées se disent en faveur de la construction européenne, en Grèce elles ne sont que 27%. Parmi les pays fondateurs de la construction européenne, l'euroscepticisme est particulièrement présent, notamment en France où 61% des personnes interrogées sont défavorables à l'UE ou encore la Grande-Bretagne et l'Allemagne où se nombre s'élevait à 48% en 2016. Ce constat est encore plus sévère en ce qui concerne le renforcement de l'union politique car même les pays où les citoyens sont assez favorables à l'UE comme la Pologne sont contre un transfert de pouvoirs plus important vers les institutions supranationales (seulement des polonais interrogés sont en faveur de cette idée). [...]
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