Souvent mal comprise et galvaudée, la notion de libéralisme renvoie à une doctrine de philosophie politique qui pose la liberté individuelle comme principe premier de la société. Il s'agit d'une liberté de faire, d'agir selon sa volonté propre, de poursuivre les objectifs qu'on s'est fixé en utilisant les moyens qui nous semblent les plus appropriés. Ce qu'on entend par libéralisme, c'est donc tout un courant de pensée de philosophie politique qui s'articule autour du primat de la liberté et de toutes les implications que cela a, à la fois pour l'homme et pour la société dans son ensemble.
Cette liberté ne peut être absolue sans quoi elle impliquerait la négation d'autrui.
C'est pourquoi la liberté se définit négativement comme l'absence de contrainte exercée par autrui sur nous-même. C'est l'axiome de non-agression défini par Murray Rothbard : « No man or group of men may aggress against the person or property of anyone else ».
La liberté individuelle est d'abord un droit à ne pas subir la coercition d'un individu ou d'un groupe d'individu. Par coercition il faut entendre être tributaire de circonstances décidées par autrui qui font que nous n'agissons pas en conformité avec nos plans mais au service des objectifs que d'autres ont fixés. Comme le dit la maxime : « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ».
[...] En effet dans la mesure où il est difficile de cohabiter sans que des règles primaires, de bon sens, ne soient observées, on peut penser que le droit, comme ensemble de règles obligatoire est probablement aussi ancien que la société elle-même. Dans les sociétés les moins évoluées et y compris chez les animaux, l'individu qui ne se conforme pas à quelques règles fondamentales est de fait exclu du groupe. L'anthropologie montre que les hommes ont obéi à des lois avant même de pouvoir les formuler verbalement. En revanche la législation en tant qu'ensemble des lois écrites n'a été inventée que bien plus tard lorsque la nécessité s'est fait sentir de formaliser le droit parce qu'il était devenu trop complexe. [...]
[...] En effet puisque dans une société de marché totalement libre, chacun a loisir de créer son entreprise à n'importe quel endroit, aussitôt qu'une opportunité de gains sera constatée parce qu'une entreprise n'est pas très productive et que le secteur est peu concurrentiel, une nouvelle société sera bientôt créée. La mise en concurrence oblige donc les acteurs de cette concurrence à augmenter leur productivité et à vendre leurs prix au plus bas afin d'attirer la demande. Selon la loi du prix unique chaque bien identique doit avoir un prix unique au sein d'une société de marché. [...]
[...] Ce présupposé est dangereux puisqu'il revient à dire qu'il y a des sociétés plus avancées que d'autres dont certaines seraient à l'état primaire - ce qui d'un point de vue anthropologique est contestable - mais surtout que la civilisation se dirige vers un idéal, un but déterminé. Or comme nous l'avons déjà vu le mouvement général de la société est le produit des centaines de mouvements particuliers de ses individus, une société ouverte ne peut évoluer de manière consciente en direction d'un but ou d'un état particulier. C'est pour cela que par la notion de progrès, il faut entendre seulement le progrès technique, celui qui améliore de façon incontestable nos modes de vie. [...]
[...] Le libéralisme Étude d'ensemble 27 Le monopole de la force par une autorité unique, même si il est confié délibérément par les citoyens, pose toutefois des questions quant à l'emploi de celle-ci dans des buts déterminées. Comment s'assurer en effet que le gouvernement ne va pas utiliser cette force dont il dispose dans une optique toute autre que celle de sa fonction initiale de maintien de l'ordre ? La séparation des pouvoir Montesquieu, à la suite de John Locke a identifié, dans L'Esprit des Lois, les 3 types de pouvoir qui étaient du ressort de l'État et a plaidé pour la séparation de ceux-ci afin que les institutions étatiques respectent au mieux la liberté des individus. [...]
[...] Il s'agit d'une liberté de faire, d'agir selon sa volonté propre, de poursuivre les objectifs qu'on s'est fixé en utilisant les moyens qui nous semblent les plus appropriés. Ce qu'on entend par libéralisme, c'est donc tout un courant de pensée de philosophie politique qui s'articule autour du primat de la liberté et de toutes les implications que cela à la fois pour l'homme et pour la société dans son ensemble. Cette liberté ne peut être absolue sans quoi elle impliquerait la négation d'autrui. C'est pourquoi la liberté se définit négativement comme l'absence de contrainte exercée par autrui sur nous-même. [...]
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