L'engagement militant communiste a de tout temps suscité une certaine fascination aussi bien chez les politologues, que les sociologues et les historiens. Le parti communiste, « ce rouleau compresseur », qui a attiré a lui des milliers d'adhérents, continue encore après 85 années d'existence à mobiliser les esprits. On ne peut que s'interroger sur les motivations de ces individus à militer au sein du parti communiste. Très peu d'étude ont eu pour vocation de s'intéresser aux motivations de l'engagement militant communiste et bien souvent les études qui traitent de ce sujet sont très anciennes (Kriegel , Bourdet , Gaxie , Pudal ).
[...] ) j'ai appris à accepter la confrontation (c'est encore difficile pour moi). J'ai appris sur tellement de sujets (économie, philosophie, histoire, actualité j'ai appris à aimer lire, j'ai appris à m'organiser, à animer une réunion . Vous voyez c'est énorme et j'en oublie. En tous cas cela m'a donné une confiance en moi que je n'avais pas. Ces avantages que cette militante décrit, (moindre timidité, confiance en soi) sont en lien direct avec l'acquisition d'un capital culturel Le militantisme va permettre un épanouissement personnel de l'individu. [...]
[...] mode d'organisation et fonctionnement L'union des étudiants communistes et les jeunes communistes ont un mode de fonction quasiment similaire, à quelques différences près. On compte au sein de l'organisation, un secrétaire au conseil national (organe directif), charger de l'organisation et de coordination des actions au niveau local. Un trésorier chargé de gérer le budget de l'organisation. Et enfin quatre membres responsables de la coordination de l'UEC chargés de régler les questions d'organisation au quotidien. Tous les quinze jours a lieu une réunion de coordination, où ne sont conviés que les responsables de la coordination et toutes les trois semaines une assemblée générale où sont conviés militants et sympathisants. [...]
[...] Flammarion Paris Michelat G., Simon M., classe religion et comportement politique. Paris, Presses de sciences politiques Mothé D., le métier de militant, Paris, Edition du seuil Muxel A., Les jeunes et le politique. Paris, Hachette Muxel A., L'expérience politique des jeunes, Paris, Hachette Offerlé M., Les partis politiques. Paris, Presse Universitaire de France (coll Que sais je ?),1997. Olson M., La logique de l'action collective. Paris, PUF Percheron A., La socialisation politique. Paris, Armand Colin Perrineau P., L'engagement politique ? Déclin et mutation. [...]
[...] Toutefois, le communisme ne se définit pas seulement par un ensemble de valeurs, le communiste c'est aussi un modèle de lutte. Le modèle de lutte proposé par l'organisation communiste culture communiste : culture de lutte La caractéristique la plus forte du parti Communiste, c'est la culture de la lutte. C'est ainsi qu'à la question qu'est ce qu'un communiste ? George Marchais (1980) a répondu un homme qui lutte De la même manière pour Jeannine Verdès-Leroux être communiste c'est être en guerre La culture communiste est une culture d'opposition, qui va se caractériser par une lutte contre. [...]
[...] Ce référent aura pour but de solliciter le nouveau militant dès que l'occasion se présente (manifestation, réunions, tractage). Ainsi, dans un premier temps la découverte des activités militantes se ferra par le biais de cette relation qui s'instaure entre le nouveau militant et son militant référent. Devenir militant nécessite donc un apprentissage, on ne naît pas militant, on le devient (Kriegel). Mothé parle d'ailleurs du métier de militant et comme tout métier le militantisme nécessite une formation. Cette formation va se faire progressivement par le biais des réunions et autres activités militantes. [...]
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