Histoire des idées politiques, de l'Antiquité gréco-romaine au contrat social de Rousseau
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Le cadre de la Cité antique
La Grèce est le berceau de la Cité antique. En effet il y a une configuration géographique particulière, des difficultés de communication, ce qui fait que la Grèce n'a pas connu la notion moderne d'Etat, mais la Cité (polis).
Ce rassemblement en cités est ce qui caractérise le grec civilisé du barbare . Pour le Grec, il est impensable que l'homme ne pouvait bien vivre que dans le cadre de la Cité : il est inimaginable que l'on puisse vivre en individu isolé : idiotës.
La vie en communauté est donc fondamentale chez les Grecs. On trouve chez Aristote, cette définition : « la Cité est une sorte de communauté, une participation commune des citoyens à un gouvernement ».
Plus que le territoire et la population, c'est la volonté des individus de se placer sous une loi commune afin de vivre en commun est ce qui caractérise la Cité.
Les Grecs n'ont pu concevoir de vie sociale en dehors de ce cadre, forcément restreint, fixé à 5040 citoyens chez Platon (...)
Sommaire
Titre 1. Les doctrines politiques des sociétés antiques
I) Les principales doctrines des cités grecques et romaines
A. La cité antique 1. Le cadre de la cité antique 2. Les formes de gouvernement des cités B. Des penseurs politiques au temps des Cités antiques 1. Hérodote, ou la définition des formes politiques 2. Périclès, ou l'éloge de la démocratie 3. Xénophon, ou la défense du chef 4. Platon, ou l'utopie au service de la cité 5. Aristote, ou le réalisme au service de la cité idéale 6. Les penseurs politiques romains
II) Les principales idées de l'Empire d'Alexandre et de l'Empire romain
A. Les doctrines de l'Empire hellénistique 1. Le cynisme 2. L'épicurisme 3. Le stoïcisme B. Les doctrines de l'Empire romain 1. La pensée de Sénèque 2. La pensée de Marc Aurèle
Titre 2. Doctrines sacerdotales du pouvoir
I) L'Eglise et l'Empire romain : les origines de ces doctrines sacerdotales
A. L'Eglise ignorée et persécutée 1. Les justifications de ces persécutions 2. La réponse des chrétiens B. L'Eglise reconnue 1. Saint Ambroise, ou l'affirmation de l'indépendance de l'Eglise 2. Saint Augustin, ou la distinction des pouvoirs
II) Les doctrines du haut Moyen Age
A. Rappel historique B. L'Epoque des royaumes barbares (747-750) 1. Grégoire le grand 2. Isidore de Séville C. Les doctrines politiques à l'époque carolingienne 1. L'alliance de l'Eglise et de l'Etat 2. L'Empire chrétien de Charlemagne 3. La doctrine des évêques carolingiens
III) Les doctrines politiques des temps féodaux
A. Le triomphe de la doctrine sacerdotale (le sacerdotalisme) 1. La réforme Grégorienne 2. La lutte du sacerdoce et de l'Empire B. La doctrine politique de Saint Thomas d'Aquin 1. La société politique naturelle à l'homme 2. 3 formes de gouvernements : la monarchie, l'aristocratie, la république 3. Les qualités et les devoirs des gouvernants C. L'échec du sacerdotalisme 1. La querelle Bonifacienne et l'affirmation du roi de France 2. La défense de l'Empire
Titre 3. Les doctrines de l'Etat nation monarchique
I) La Renaissance et la pensée politique
A. Machiavel, ou l'autonomie du politique 1. La formation du prince 2. La défense de l'Etat chez Machiavel B. Les réponses des humanistes chrétiens 1. Erasme ou l'idéal du prince chrétien 2. Thomas More, ou la naissance de l'utopie
II) Les répercutions de la Réforme protestante
A. La protestation protestante 1. Les débuts de la réforme : la rupture de Martin Luther (1483-1546) 2. Jean Calvin (1509-1564) B. L'opposition catholique 1. Jean Bouchet C. Réaction catholique 1. Francisco de Vitoria 63 2. Francisco Suarez (1548-1617) 3. Robert Bellarmin (1542-1621)
III) La doctrine absolutiste, ou la défense des Etats monarchiques
A. La réflexion sur la souveraineté 1. La monarchie tempérée selon Claude de Seyssel 2. La justification de la souveraineté royale chez Jean Bodin B. Le triomphe des idées absolutistes 1. Les théoriciens du droit naturel 2. L'absolutisme en Angleterre : Hobbes 3. L'absolutisme en France 4. Conception de l'Etat et du gouvernement 5. Les contours de l'autorité royale
Titre IV. Le déclin des idées absolutistes
I) Des critiques de l'absolutisme royal
A. L'opposition religieuse à l'absolutisme royal 1. La querelle Janséniste 2. La révolte protestante B. L'opposition aristocratique 1. (Salignac de la Motte)Fénelon (1651-1715) 2. Le comte de Boulainvilliers (1658-1722) 3. Saint-Simon (1675-1755) C. L'opposition philosophique à l'absolutisme royal 1. Spinoza 2. Leibniz (1646-1716) 3. Pierre Bel (1647-1706)
II) Les théories libérales
A. Le libéralisme UK : Locke (1632-1704) B. Le libéralisme français : Montesquieu (1689-1755) 1. La théorie des gouvernements 2. La défense d'un gouvernement modéré
III) La réforme de l'absolutisme royal
A. L'absolutisme éclairé 1. Les physiocrates 2. Voltaire 3. Les encyclopédistes et Diderot B. L'absolutisme de la volonté générale de la nation 1. Althusius, ou la démocratie corporative 2. La démocratie individualiste de Rousseau
Titre 1. Les doctrines politiques des sociétés antiques
I) Les principales doctrines des cités grecques et romaines
A. La cité antique 1. Le cadre de la cité antique 2. Les formes de gouvernement des cités B. Des penseurs politiques au temps des Cités antiques 1. Hérodote, ou la définition des formes politiques 2. Périclès, ou l'éloge de la démocratie 3. Xénophon, ou la défense du chef 4. Platon, ou l'utopie au service de la cité 5. Aristote, ou le réalisme au service de la cité idéale 6. Les penseurs politiques romains
II) Les principales idées de l'Empire d'Alexandre et de l'Empire romain
A. Les doctrines de l'Empire hellénistique 1. Le cynisme 2. L'épicurisme 3. Le stoïcisme B. Les doctrines de l'Empire romain 1. La pensée de Sénèque 2. La pensée de Marc Aurèle
Titre 2. Doctrines sacerdotales du pouvoir
I) L'Eglise et l'Empire romain : les origines de ces doctrines sacerdotales
A. L'Eglise ignorée et persécutée 1. Les justifications de ces persécutions 2. La réponse des chrétiens B. L'Eglise reconnue 1. Saint Ambroise, ou l'affirmation de l'indépendance de l'Eglise 2. Saint Augustin, ou la distinction des pouvoirs
II) Les doctrines du haut Moyen Age
A. Rappel historique B. L'Epoque des royaumes barbares (747-750) 1. Grégoire le grand 2. Isidore de Séville C. Les doctrines politiques à l'époque carolingienne 1. L'alliance de l'Eglise et de l'Etat 2. L'Empire chrétien de Charlemagne 3. La doctrine des évêques carolingiens
III) Les doctrines politiques des temps féodaux
A. Le triomphe de la doctrine sacerdotale (le sacerdotalisme) 1. La réforme Grégorienne 2. La lutte du sacerdoce et de l'Empire B. La doctrine politique de Saint Thomas d'Aquin 1. La société politique naturelle à l'homme 2. 3 formes de gouvernements : la monarchie, l'aristocratie, la république 3. Les qualités et les devoirs des gouvernants C. L'échec du sacerdotalisme 1. La querelle Bonifacienne et l'affirmation du roi de France 2. La défense de l'Empire
Titre 3. Les doctrines de l'Etat nation monarchique
I) La Renaissance et la pensée politique
A. Machiavel, ou l'autonomie du politique 1. La formation du prince 2. La défense de l'Etat chez Machiavel B. Les réponses des humanistes chrétiens 1. Erasme ou l'idéal du prince chrétien 2. Thomas More, ou la naissance de l'utopie
II) Les répercutions de la Réforme protestante
A. La protestation protestante 1. Les débuts de la réforme : la rupture de Martin Luther (1483-1546) 2. Jean Calvin (1509-1564) B. L'opposition catholique 1. Jean Bouchet C. Réaction catholique 1. Francisco de Vitoria 63 2. Francisco Suarez (1548-1617) 3. Robert Bellarmin (1542-1621)
III) La doctrine absolutiste, ou la défense des Etats monarchiques
A. La réflexion sur la souveraineté 1. La monarchie tempérée selon Claude de Seyssel 2. La justification de la souveraineté royale chez Jean Bodin B. Le triomphe des idées absolutistes 1. Les théoriciens du droit naturel 2. L'absolutisme en Angleterre : Hobbes 3. L'absolutisme en France 4. Conception de l'Etat et du gouvernement 5. Les contours de l'autorité royale
Titre IV. Le déclin des idées absolutistes
I) Des critiques de l'absolutisme royal
A. L'opposition religieuse à l'absolutisme royal 1. La querelle Janséniste 2. La révolte protestante B. L'opposition aristocratique 1. (Salignac de la Motte)Fénelon (1651-1715) 2. Le comte de Boulainvilliers (1658-1722) 3. Saint-Simon (1675-1755) C. L'opposition philosophique à l'absolutisme royal 1. Spinoza 2. Leibniz (1646-1716) 3. Pierre Bel (1647-1706)
II) Les théories libérales
A. Le libéralisme UK : Locke (1632-1704) B. Le libéralisme français : Montesquieu (1689-1755) 1. La théorie des gouvernements 2. La défense d'un gouvernement modéré
III) La réforme de l'absolutisme royal
A. L'absolutisme éclairé 1. Les physiocrates 2. Voltaire 3. Les encyclopédistes et Diderot B. L'absolutisme de la volonté générale de la nation 1. Althusius, ou la démocratie corporative 2. La démocratie individualiste de Rousseau
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Extraits
[...] Il multiplie les écrits politico-religieux en faveur de l'empereur contre la papauté. Cela lui vaut l'excommunication en 1330. Il est l'un des auteurs les plus influents. Il est le chef de file de l'école de l'universaliste (le débat des universaux : vif apparaît au XIIeme siècle, avant Guillaume). Ce débat (Abélard (nominaliste) v/s Champeaux (réalisme)) : la question de savoir si les noms communs recouvrent une réalité ou s'il sont simplement des mots (nomina), des pures créations de l'esprit ? [...]
[...] Il distingue les gouvernements corrects agissant au non de l'intérêt général, et ceux défectueux dans l'intérêt des seuls gouvernants. Il combine ces deux éléments pour établir une typologie pour opposer les formes pures de gouvernement et celles dégradées. Pures : La royauté ou monarchie : gouvernement d'un seul, mais au bénéfice de tous. L'aristocratie : gouvernement du petit nombre, mais en vue de l'intérêt général car c'est le gouvernement des meilleurs. La république, ou politie : gouvernement du grand nombre dans l'intérêt général. [...]
[...] Section II : Des penseurs politiques au temps des Cités Antiques Le fait que plus que les Romains, les philosophes Grecs vont être les créateurs de la science politique. Pratiquement tous les penseurs grecs, dans leur quête du meilleur régime, se sont intéressés aux problèmes politiques. Hérodote, ou la définition des formes politiques On lui décerne le titre de père de l'histoire, mais c'est aussi le père de la politique. Il analyse le premier les différentes formes de gouvernement. Il est considéré comme le premier historien grec[12] et laisse un ouvrage majeur[13]. [...]
[...] Cette méthode devra être appliquée dans toutes les matières, y compris la politique : l'esprit critique. Spinoza C'est dans le contexte agité de la Hollande qu'il écrit. Spinoza qui mène la vie d'un artisan (polisseur de verre) mène une réflexion politique. La famille princière des Orange-Nassau qui occupent la charge de Stathoudérat (fonction militaire importante) et les régent (bourgeois chargés de l'administration des villes et des finances sous la présidence du grand pensionnaire) s'opposent. Les régents : tolérance religieuse les Orange-Nassau : calvinisme. En 1654, la famille Nassau tente d'instaurer un système monarchique. [...]
[...] Lothaire accuse Teutberge d'avoir eu des relations incestueuses avec son frère, avant son mariage. Il y a une cérémonie d'Ordalie de l'eau bouillante (pas directement, mais par l'intermédiaire d'un champion). Le champion de Teutberge sort indemne de l'affaire, mais la reine serait allée se confesser auprès d'un archevêque, et brise le secret de la confession. Teutberge est reconnue coupable par Lothaire. Elle prend la fuite est va chez son oncle, Charles le chauve, et en appelle au pape. Lothaire II épouse Walrade en 862. [...]