Effets de réseaux, fuite des cerveaux, migrations, travailleurs qualifiés, capital humain, transferts de fonds, incitation à l'éducation, gouvernance, diaspora, réseaux d'affaires, littérature économique, Vietnam, Inde, Chine, corruption, investissement, étude empirique, Jean-Baptiste Meyer
L'expression de "fuite des cerveaux" ("brain drain" en anglais) a été utilisée pour la première fois par la British Royal Society qui, dans les années 1950 et 1960, s'y référait en évoquant l'exode de scientifiques vers les États-Unis et le Canada. D'après l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), la fuite des cerveaux est une "émigration permanente ou de longue durée de travailleurs qualifiés qui se réalise au détriment du développement économique et social du pays d'origine", ce taux d'émigration
étant considéré comme "excessif" par le pays d'origine. Toutefois, même si pendant longtemps la littérature s'est penchée sur les aspects négatifs de la fuite des cerveaux, depuis une vingtaine d'années, les auteurs insistent sur les effets positifs que cette fuite pourrait engendrer.
Pour Docquier et Rapoport, les migrants qualifiés sont avant tout des physiciens, des scientifiques, des ingénieurs et bien d'autres individus très qualifiés. De façon générale, on parle de fuite de cerveaux par référence à la migration de travailleurs qualifiés des pays en développement vers les pays développés, bien qu'il existe également une fuite des cerveaux entre pays développés, notamment lorsque ces pays traversent une crise (comme ce fut le cas pour l'Irlande en 2010). Par ailleurs, il existe également des migrants qualifiés au sein même d'un pays. Enfin, parmi toutes les migrations, la migration de personnes qualifiées est le phénomène le plus important.
[...] Pourquoi êtes-vous venu en France ? Qu'est-ce qui a motivé votre choix ? Était-ce un motif professionnel ? Pour des raisons familiales (rejoindre mes parents). Non ce n'est pas pour un motif professionnel. Conservez-vous des liens avec votre pays d'origine (Vietnam) ? Oui. Si oui, s'agit-il de liens familiaux (lesquels) ? J'ai encore un oncle au Vietnam. Ou bien de liens professionnels (lesquels) ? Non. Des liens associatifs (lesquels) ? Non. Comment maintenez-vous ces liens ? [...]
[...] Ce n'était pas un motif professionnel. Conservez-vous des liens avec votre pays d'origine (Vietnam) ? Non Si oui, s'agit-il de liens familiaux (lesquels) ? Ou bien de liens professionnels (lesquels) ? Des liens associatifs (lesquels) ? Comment maintenez-vous ces liens ? (Lettres, téléphone, internet . ) Êtes-vous membre d'une association particulière ? Non Êtes-vous membre d'une association en lien avec le Vietnam ? D'un réseau vietnamien ? Non Avez-vous été contacté par un réseau vietnamien ? (Si oui de quelle façon ? Quelles sont les incitations ? Y a-t-il des réunions fréquentes ?) Qu'en retirez-vous ? [...]
[...] Le présent mémoire visait à traiter de la question plus particulière des externalités positives de diaspora : ces effets peuvent-ils compenser les effets négatifs induits par la fuite des cerveaux ? Nous avons tout d'abord rappelé comment la littérature théorique justifiait ces effets. Le principal auteur à mentionner sur ce sujet est Rauch (2003) qui explique que la confiance partagée entre les membres d'un même réseau d'une part, et la baisse des coûts de transaction au sein de ce réseau d'autre part, sont à l'origine des externalités positives de diaspora. [...]
[...] D'après un article de l'agence de presse Église d'Asie, la première vague de réfugiés, évacués par les forces américaines, est principalement constituée de civils et militaires des classes dirigeantes de l'ancien régime ou appartenant à des milieux aisés (cadres, officiers supérieurs, hauts fonctionnaires, banquiers, financiers, industriels, intellectuels, médecins, pharmaciens, dentistes, ingénieurs, commerçants, etc.). Les vagues suivantes seront plus largement constituées de boat people , des Vietnamiens qui fuient clandestinement leur pays. Globalement, les réfugiés[14] de la Guerre du Vietnam n'ont pas choisi de s'installer en France, mais prioritairement aux États-Unis, au Canada et en Australie. [...]
[...] non Vous intéressez-vous au Vietnam de manière concrète ? oui Avez-vous réalisé des actions concrètes au Vietnam ? (si oui, pourriez-vous me donner des exemples s'il-vous plait ?) non Ou bien un réseau auquel vous appartenez a-t-il agi concrètement ? non Voyagez-vous au Vietnam ? (Si oui, quelle est la fréquence de vos déplacements ?) Quels sont les motifs de vos voyages ? Oui à 2 fois par an, visite familiale Comptez-vous retourner au Vietnam ? (Si oui, pourquoi ?) Oui, ouvrir mon entreprise Investiriez-vous au Vietnam ? [...]
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