Autochtones, Canada, revendications, marginalisation, Amérindiens, Inuits, Esquimaux, ministère des affaires indiennes et du Nord Canadien (MAINC), population québécoise, personnes d'ascendance amérindienne, Malecites, Mohawks, terres conventionnées, Abenaquis, Hurons-Wendats
Des situations de conflit entre les Autochtones et les autorités canadiennes font souvent les manchettes et rien ne porte à croire que les tensions se dissoudront. D'une part, les Autochtones multiplient leurs interventions et demandent fermement à ce que des discussions aient lieu. D'autre part, le gouvernement fédéral ne semble pas prêt à leur céder certains pouvoirs, ni même à leur céder la parole, d'autant plus que la société civile canadienne ne manifeste pas d'appui envers les manifestations Autochtones. C'est que les questions ayant traits aux revendications des peuples autochtones souffrent bien souvent d'incompréhension, voire de marginalisation. En effet, il semble que ce soit dans la nature de l'homme de porter des jugements sur ce qui lui est méconnu, peut être pour sécuriser son ego.
[...] Les Algonquins, pour leur part, pratiquaient la chasse, la pêche, la cueillette et l'agriculture. Ils menaient une vie de nomades, passaient l'hiver sur leur territoire de chasse et se rassemblaient seulement durant l'été. La fabrication de vêtements en peau et en poil d'orignal, de paniers en écorce de boubou, de broderies en perles, de tikinagan (porte-bébé traditionnel) était pratiquée comme art par les Algonquins. Quant aux Attikameks, ils pratiquaient la chasse au gibier, la pêche et la culture du maïs. [...]
[...] Plutôt que de céder leurs droits, les Autochtones en revendiquent la validité. En ce sens, ils réclament des droits territoriaux et des titres de propriété sur les territoires qu'ils occupent afin de développer leur propre économie et de se prémunir des effets dévastateurs engendrés par l'exploitation des compagnies privées. Celles-ci sont les propriétaires de ces territoires et ravagent les ressources en pratiquant des coupes à blancs, de la pêche excessive et en installant des barrages hydro- électriques qui abaissent le niveau de l'eau. [...]
[...] Ceux-ci devraient prendre en charge les objets culturels, les documents d'archives et les restes humains conservés dans les musées et en garder la responsabilité ; participer pleinement à tout ce qui a trait à l'histoire et à la culture des Premières nations ; administrer les musées et les centres culturels des Premières nations.[49]» Pour ce faire, les gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux devraient coopérer avec les Autochtones. Il s'agit entre autres de répertorier les lieux historiques et sacrés ainsi que d'en établir l'importance. Il convient d'agir rapidement afin de cesser la détérioration de ces lieux. De la même façon, cette coopération permettrait aux Autochtones de prendre une part active dans la gestion et la mise en valeur de leur patrimoine. [...]
[...] Ils utilisent présentement le français. Par contre, bien que la langue d'usage des Mohawks est l'anglais, plusieurs parlent le mohawk, langue de plus en plus enseignée à l'école, et quelques- uns connaissent aussi le français. L'attikamek est parlé par toute la population et le français est utilisé comme langue seconde. Enfin, la langue des Inuits, l'inuktitut, est une langue riche et souple, capable de s'adapter aux réalités contemporaines, ce qui fait qu'elle s'est maintenue. La langue seconde des Inuits est l'anglais. [...]
[...] Les Autochtones devraient donc participer aux décisions gouvernementales quant au sort de ces terres. Ce faisant, la législation touchant les sites historiques doit être révisée, afin que soient reconnus et protégés les intérêts autochtones.[53]» Les Autochtones devraient donc avoir un rôle actif dans la désignation des lieux historiques et sacrés, tout comme ils devraient pouvoir participer à leur gestion et à l'établissement de documents explicatifs des lieux. De la même façon, ils devraient pouvoir bénéficier des retombées économiques de ces lieux exploités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture