Les Etats-Unis d'Amérique sont considérés comme les vainqueurs de la Guerre Froide et demeurent la seule superpuissance, qui, par conséquent, possède la première armée du monde depuis l'éclatement et la chute de l'URSS en 1991.
Les Etats-Unis assoient également leur domination planétaire par le biais de nombreuses bases militaires disséminées partout dans le monde. Ils adhèrent enfin à de nombreux organismes internationaux (ONU, OTAN...), où leur point de vue est souvent prédominant et décisif. Ils participent ainsi activement à de multiples réseaux d'alliances économiques ou militaires.
[...] Le mot doctrine provient du latin docere et signifie enseignement, théorie, méthode,... C'est un ensemble global de conceptions d'ordre théorique enseignées comme vraies par un auteur ou un groupe d'auteurs. Les doctrines peuvent être considérées quelquefois comme des utopies, mais elles peuvent être d'ordre politique, économique, religieuse, philosophique, scientifique... et ou avoir une dimension idéologique.
[...] Ce qui nous amène à nous interroger, en quoi le changement de stratégie nord-américaine est fortement lié aux concepts des doctrines des deux Administrations qui se sont succédées depuis les événements du 11 septembre jusqu'à nos jours ? Le passage de la doctrine Bush à la « doctrine Obama » conduit-il à un « réel renouveau » de la puissance militaire des Etats-Unis d'Amérique ?
Afin d'aborder cette thématique, dans un premier temps, il nous semble important d'analyser les doctrines Bush et Obama, à partir d'une étude comparée, puis, dans un deuxième temps, d'étudier l'Administration Bush et ses limites dans la politique étrangère américaine. Ce qui nous amènera, enfin, à considérer le « renouveau » de la politique étrangère américaine avec la « méthode Obama ».
[...] Les erreurs traduisent un manque de connaissance à propos du Moyen-Orient et du monde arabe en général. A cela vient s'ajouter une fausse appréciation des risques que constituait l'Irak en l'accusant notamment de posséder des armes de destructions massives, qui c'est avéré être, au final, une manipulation politique pure et dure. L'idéal démocratique porté par les Etats-Unis a commencé à s'effriter durant la guerre d'Afghanistan et celle d'Irak. Nous allons à présent voir comment le successeur de George W. Bush, va prendre en compte les erreurs de son prédécesseur et à en tirer les conséquences. [...]
[...] ) : cependant, ce sont là des atouts importants qui ne procurent la puissance, qu'à la condition d'être bien joués. Pour l'ancien Secrétaire adjoint à la défense, si les guerres et conquêtes ont permis l'émergence de la puissance, cette forme de puissance a perdu, avec le temps, de son importance dans le monde Post-industriel. Cependant, le facteur militaire est loin d'être obsolète en matière de puissance même si d'autres facteurs comme le pouvoir économique rentrent dans la balance du concept de puissance. [...]
[...] Comme l'a dit Hillary Clinton, chef de la diplomatie à Washington : Les futurs enjeux politiques se décideront en Asie et non en Afghanistan ou en Irak. Et les Etats-Unis seront au cœur des décisions »64. Les Américains sont en train de se recentrer sur l'océan Pacifique. Plus de 60% de leurs moyens navals, par exemple, ont déjà été redéployés dans cette partie du monde. Les moyens aériens devraient suivre la même tendance. L'Asie est devenue la première priorité de Washington, suivie par le Moyen-Orient. L'Europe n'est clairement plus au cœur des priorités stratégiques des Etats-Unis. [...]
[...] Selon Dario Battistella2, le fait de concevoir la puissance comme relation entre unités politiques, dans un paradigme réaliste oblige, est que la force militaire est alors considérée comme la source par excellence de la puissance. Selon Hans Morgenthau le fait que la puissance nationale dépende de la force militaire est si évident qu'il ne nécessite guère de démonstration La puissance est un concept fondamental et omniprésent en Relations Internationales. Sa définition ne faisant pas l'unanimité, presque tous les auteurs l'utilisent et l'interprètent à leur manière. [...]
[...] Bush, dans un discours en mai 2008 à la Knesset, a comparé des négociations directes avec l'Iran, ou des groupes de terroriste tels que le Hamas et le Hezbollah, aux tentatives d'« apaisement de l'Allemagne nazie vers la fin des années 1930. Les commentaires ont été interprétés comme une critique directe, par certains dans les médias, aussi bien que par Obama lui-même, qui parle alors de commentaires comme d'une fausse attaque politique tandis que le sénateur Joe Biden, le candidat à la vice-présidence d'Obama, a dit que les commentaires de Bush humiliaient à la présidence des Etats-Unis d'Amérique B . [...]
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