Vie politique française, élections de la Ve République, empreinte gaulienne, Constitution, présidence Mitterrand, alternance politique
Opposition entre les Républicains (les "opportunistes") et les Monarchistes. Les monarchistes s'installent à droite dans l'hémicycle et les républicains à gauche.
Leaders Républicains : GAMBETTA, J. FERRY.
Leaders des Monarchistes : MACMAHON, A. THIERS.
Constitution GREVY : il décide de ne jamais renverser l'Assemblée Nationale.
L'opposition est fondée sur la nature du régime. Il y a un débat sur le maintient de la République avec un exécutif fort ou parlementaire.
On élit des hommes qui sont d'une famille mais aucun député élu n'appartient à un parti. Les partis politiques n'existent pas. Il n'y a donc pas de groupe parlementaire ni d'investiture des partis au moment des élections. Le rapport au peuple est plus individualisé.
[...] Bis repeteta en 1993 : il passe de 280 députés à 70 ("chambre bleu horizon"). Il a en premier ministre Edouard BALLADUR (premier ministre le plus puissant de la 5ème République). Toute cette longévité est possible parce qu'il y avait disjonction entre le mandat législatif et le mandat présidentiel, ce qui conduisait le président de la République à être moins en première ligne qu'aujourd'hui et à être moins affecté par les défaites de son propre camp. Section 2 - La gauche confrontée au pouvoir. [...]
[...] On appelait le parti des gaullistes le "parti des godillots". Section 2 - La recomposition du paysage politique français. Les premières élections législatives ont lieu en 1962, suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale. Election au scrutin majoritaire : le parti gaulliste obtient 32% et obtiendra 50% des sièges. Le scrutin majoritaire amplifie donc la majorité des partis. La gauche, de 1945 à la fin des années 1970, est dominée par le parti communiste. Le parti gaulliste va restructurer la droite du paysage politique français. [...]
[...] Il théorise cette pensée dans le discours de Bayeux de 1946. Le 20 Janvier 1946 : démission du général DE GAULLE du gouvernement provisoire. Contrairement aux pronostics, le général DE GAULLE va rester 12 ans en dehors du pouvoir. Or, même s'il démissionne, il est prend position contre le premier projet de constitution de la Quatrième République qui est rejeté. C'est dans le cadre d'un troisième référendum qu'un second projet de constitution sera adopté. Comparaison entre Troisième et Quatrième : - la Troisième était un régime parlementaire sans mesures de rationnement (dissolution, motion de censure - la Quatrième était un régime parlementaire avec des mesures de rationnement mais qui s'avèrent inopérantes. [...]
[...] Aujourd'hui, il n'y a aucune distance entre le président de la République et son parti. Toute l'histoire du mouvement gaulliste après DE GAULLE est l'histoire d'une normalisation. Le parti gaulliste qui avait tous ces traits personnalisés est devenu un parti classique, ralliant les codes normaux. Les caractéristiques habituelles d'un parti de droite commencent à se retrouver dans le parti gaulliste sous la présidence de Georges POMPIDOU alors que sous DE GAULLE ce n'était pas le cas. Au débarquement du premier ministre CHABAN-DELMAS, ce type d'originalité (deuxième partie du mandat de POMPIDOU) n'est plus. [...]
[...] Lors des élections, des mouvements plus forts vont conduire à ce que les partis soient plus marqués à gauche ou à droite : poussée à gauche lors des élections législatives qui mène au gouvernement appelé le cartel des gauches car il réunit SFIO et PR. HERRIOT est président du Conseil à ce moment là. Début des années 1930, c'est POINCARE. En 1932, nouvelle victoire de la gauche. Elle ne gouvernera pas longtemps puisque radicaux et socialistes vont s'opposer. Ils n'arrivent pas bien à gouverner ensemble. Les radicaux vont devenir assez conservateurs alors que SFIO, tout en étant moins exigeant quant au mode d'accès au pouvoir que le PCF, sont demandeurs de changement de la société. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture