Les acteurs de la vie politique
Les partis, organisateurs de la vie politique. Les partis vont très vite s'imposer comme les grands organisateurs de la vie politique. Les notables seront contraints de s'y adapter.
Rôle croissant des médias et de la justice. Les médias jouent un rôle de plus en plus important. La justice également.
La société civile. Il faut aussi compter avec d'autres acteurs : syndicats, associations, mouvements sociaux.
[...] Ainsi, selon Charles Pasqua : La démocratie s'arrête là où commence la raison d'Etat Cela montre bien la vénération pour une puissance publique extrême qui puisse donc se passer d'un certain nombre de contraintes. Dans l'affaire du Rainbow Warrior, une grande partie de l'opinion publique jugeait qu'il en allait des droits de la France dans le Pacifique Sud et donc qu'il n'était pas si choquant de couler un bateau de Greenpeace. L'impact limité des scandales politiques Les scandales ont un impact limité. [...]
[...] ] Les questions au gouvernement. A l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing en 1974, les questions au gouvernement sont hebdomadaires (le mercredi). Depuis 1982, cela a été étendu au Sénat. L'intérêt de cette procédure est de pouvoir poser des questions à chaud au gouvernement. Le recours au Conseil constitutionnel par le parlement : à la fois une force et la preuve de sa faiblesse. L'action du parlement est sous le contrôle du Conseil constitutionnel, institution établie pour contrôler le parlement dans son exercice de la loi au regard de la Constitution. [...]
[...] Les magistrats du parquet sont les procureurs, les avocats généraux et les substituts. Les magistrats du siège. Les magistrats du siège sont ceux qui jugent les affaires. Ils tranchent les conflits entre les personnes (famille, logement, consommation . ) et sanctionnent les auteurs d'infractions pénales. Les magistrats du parquet. Les magistrats du parquet représentent la société et l'Etat. Ils sont sous l'autorité hiérarchique du ministre de la Justice qui a le droit de leur adresser des directives sur une affaire qu'ils instruisent. [...]
[...] Des raisons historiques. En 1958, au sortir de la IVe République, pour beaucoup de jeunes technocrates, c'est l'occasion de se séparer de ce lieu d'intrigues permanent qu'est le parlement et de mettre en place un système technocratique. Le problème est que le parlement ne peut pas être rayé d'un trait de plume. On réduit donc au maximum ses capacités de "nuisance". C'est ce qu'on appelle le parlementarisme rationalisé Le parlement légifère, soit, mais on décide qu'il ne légifère plus sur tout : des domaines de la loi sont mis en place où le gouvernement peut agir et être le maître du droit. [...]
[...] Il précise que le Conseil constitutionnel sera saisi du projet de loi et jugera s'il est conforme ou non à la Constitution[11]. Cette réponse marque bien l'irruption du droit dans la politique. Le Président de la République (dont le statut dit qu'il est garant de la Constitution, de l'intégrité du territoire national . ) renvoie donc au Conseil constitutionnel, qui n'a pourtant aucune légitimité démocratique. Chirac se dépossède donc de son pouvoir de décision pour le déléguer au droit. Une dérive qui existe également aux Etats-Unis. [...]
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