Turkménistan, dictateur Saparmyrat Nyyazow, Père des Turkmènes, Serdar Berdymoukhamedov, ONG Organisation Non Gouvernementale, Crisis Group, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, droits humains, médias, contrôle de l'État, épidémie du Covid 19, niveau de vie, pénuries, situation économique, droit international, liberté d'expression, accès à Internet, censure, moyens de communication, programmes de cryptage, VPN Virtual Private Network, mouvements de protestation, manifestations, disparitions forcées, Turquie, discrimination sexuelle, droits des femmes, loi turkmène du 18 août 2015, virginité, hyménoplastie, droit de culte, Forum 18, mines antipersonnel, Convention d'Ottawa de 1997, droits et libertés fondamentales, loi sur la protection de l'information de 2014
Selon Sébastien Peyrous, un expert de la région, le Turkménistan est l'un des pays les « moins compris » dans l'une des parties les « moins connues » du monde. L'ONG internationale Crisis Group précise que « le bilan de Nyyazow, en matière de droits de l'homme, est l'un des pires au monde ». Le régime en place au Turkménistan est profondément autoritaire, et les atteintes graves aux droits humains sont devenues monnaie courante dans le pays. Le pays reste de fait fermé aux observatrices et observateurs internationaux, notamment celles et ceux qui sont chargés de missions relatives aux droits humains. Les médias sont soumis à un strict contrôle de l'État comme je vous l'expliquerais un peu plus tard, ils ne pouvaient pas diffuser d'informations considérées comme négatives par les pouvoirs publics, y compris concernant la propagation du Covid-19.
[...] De plus, selon l'article 3 de la loi, l'égalité des droits des femmes est garantie, indépendamment de leur nationalité. Cependant, au Turkménistan, il y a une oppression massive des femmes portant des noms de famille non turkmènes ainsi que des nationalités non turkmènes. Les organisations budgétaires ainsi que les postes gouvernementaux sont la preuve flagrante de l'exclusion des femmes de nationalités non turkmènes. Il est de plus en plus évident que les femmes de nationalités non turkmènes sont strictement interdites d'occuper des postes de direction dans les organisations budgétaires. [...]
[...] On peut le voir également en Turquie. En effet, l'ONG signale également des attaques physiques contre les Turkmènes vivant sur le territoire turc. C. Droits des femmes Selon la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et l'article 1 de cette convention, l'expression discrimination à l'égard des femmes vise « toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l'égalité de l'homme et de la femme, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine. » Malgré l'adoption de la loi du Turkménistan n° 264-V du 18 août 2015, « Les garanties de l'État pour l'égalité des droits et des chances des femmes et les hommes » et conformément à l'article 26 de la loi, les femmes ont la garantie d'une protection de leurs droits fondés sur le sexe. [...]
[...] De plus, face à cette épidémie, le niveau de vie a continué de s'effondrer et, cette année encore, on a assisté à des pénuries de nourriture et d'argent liquide, qui ont souvent donné lieu à des files d'attente exceptionnellement longues devant les rares distributeurs de billets. Le taux de change officiel, qui surévaluait la monnaie locale, masquait la gravité de la situation économique. I. Droits de l'homme et du citoyen A. Liberté d'expression D'après Human right watch, le Turkménistan est « l'un des pays les plus mal placés au niveau mondial en matière de liberté des médias ». En effet, tous les médias imprimés et électroniques sont étroitement contrôlés ou détenus par l'État turkmène. [...]
[...] De plus, aucune circonstance exceptionnelle, quelle qu'elle soit, qu'il s'agisse de l'état de guerre ou de menace de guerre, d'instabilité politique intérieure ou de tout autre état d'exception, ne peut être invoquée pour justifier la disparition forcée. » Cependant au Turkménistan, à la fin de l'année 2020, on était toujours sans nouvelles d'au moins 120 détenus, victimes de disparition forcée. Certains avaient été emprisonnés au lendemain d'une tentative d'assassinat qui aurait été menée en novembre 2002 contre le président alors en exercice, Saparmourad Nyyazow, donc cela fait plus de 20 ans que leurs familles n'ont aucune nouvelle de leurs proches emprisonnés. Parmi ces personnes se trouvait Yazgeldy Gundogyev. Cet homme, qui purgeait sa peine en détention au secret, est mort en décembre 2020. [...]
[...] De nombreux sites Web et applications sont bloqués. Les autorités surveillent de près tous les moyens de communication. Bien que la loi turkmène n'interdit pas explicitement les réseaux privés virtuels elle interdit les programmes de cryptage « non certifiés » et criminalise « la fourniture délibérée de services illégaux qui fournissent des programmes techniques » en ligne, pour lesquels la peine maximale est de sept ans de prison. Selon un média local nommé Azatlyk, en avril 2021, la police a lancé des avertissements et infligé des amendes à au moins deux enseignants de l'école secondaire parce qu'une douzaine de leurs élèves auraient été soupçonnés d'avoir utilisé des VPN sur leurs téléphones portables. [...]
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