Le réalisme est une théorie des relations internationales qui part de l'Etat pour expliquer les échanges et les relations sur la scène internationale. Les réalistes refusent de croire à l'harmonie des intérêts dans les RI : la scène internationale est anarchique car gouvernée par le conflit et les intérêts divergents des différents Etats (...)
[...] Le réalisme : ordre interétatique et équilibre des puissances Qu'est ce que le réalisme ? Le réalisme est une théorie des relations internationales qui part de l'Etat pour expliquer les échanges et les relations sur la scène internationale. Les réalistes refusent de croire à l'harmonie des intérêts dans les RI : la scène internationale est anarchique car gouvernée par le conflit et les intérêts divergents des différents Etats. Le fondement vient de Machiavel et de Hobbes pour lesquels l'homme reste soumis à l'égoïsme de ses passions et ne trouve que dans la force le moyen de faire régner son intérêt. [...]
[...] Les Etats se sont alors rencontrés pour faire en sorte que la France ne redevienne pas une puissance dominatrice. Cette diplomatie veut donc empêcher qu'une puissance ne domine et veut donc installer un équilibre des puissances. On codifie alors les relations entre les Etats. Après la seconde guerre mondiale, les puissances s'équilibrent. C'est en observant la construction des alliances, que les réalistes vont formaliser ce modèle autour de l'équilibre des puissances. Pour Hobbes le contrat social concerne les sociétés en interne (rapport monarque/sujet), mais au niveau international on est encore à l'Etat de nature. [...]
[...] Dans l'étude des RI, il paraît ainsi inévitable de mettre au premier rang le système interétatique, car il n'est soumis à aucune instance de contrôle. Par conséquent, l'emploi de la force est légitime dans les relations internationales. A la suite de Hobbes, c'est l'état de nature qui domine. Dans l'avant propos de Aron, de Guerre et paix il est dit que le système interétatique n'étant soumis à aucun organisme de régulation, la scène internationale est soumise à un état de guerre permanent. [...]
[...] Les Etats et leurs chefs poursuivent un objectif : la puissance et la puissance est définie en termes d'intérêt national C'est un système horizontal : chaque Etat est souverain, et même si il y a des Etats plus ou moins puissants, on considère qu'en droit, les Etats sont identiques. On fonction de leur puissance leur politique est différente, et des alliances sont mises en place. C'est parce que chacun ne travaille que pour son intérêt national que les Etats rentrent dans une compétition. Il émerge un système d'équilibre. L'équilibre des puissances est donc la conséquence directe de l'anarchie. [...]
[...] Derrière la notion d'ordre on trouve aussi la possibilité d'expliquer les relations internationales à partir du même type d'explication. Dans cet ordre on identifie des acteurs politiques : les Etats, les dirigeants des exécutifs et leurs diplomaties. Il existe des règles du jeu communes (dissuasion nucléaire ou absence d'usage de l'arme nucléaire, conquête de l'espace, règles de droit international reconnues par l'ensemble des acteurs comme celles concernant l'ingérence ou l'absence d'ingérence). A aucun moment de la guerre froide on n'observe a priori d'ingérence sur les territoires respectifs de l'URSS et des USA (à part peut être la crise des fusées). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture