La Théorie Classique de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs, fiche de science politique de 4 pages
Le principe dit de séparation des pouvoirs trouve son origine, fin 17ème dans l'?uvre de John Locke. Il analyse alors les tâches de l'Etat et distingue 3 fonctions auxquelles correspond pour chacune d'entre elle un organe.
[...] ( il a donc été conçu comme pouvoir dominant en raison de ses fonctions et de sa légitimité L'âge d'or du parlement a vécu. Il été potentiellement despotique, menaçant, dérive en souveraineté parlementaire pendant 3 et 4ème république. Ces critiques n'ont plus de sens, ces fonctions sont considérablement réduites. Le parlement assume traditionnellement 3 fonctions: celle de représentation, de législation et de contrôle. Ces 3 fonctions sont reconnues au parlement dès l'origine, élu par le peuple donc représentation, adopte la loi donc législation et contrôle du gouvernement. Concurrencé dans deux de ses 3 fonctions, représentation et législation. [...]
[...] Pensée de Montesquieu plus ambigüe sur le caractère que doit prendre cette séparation. La nature de cette séparation peut être entendue différemment selon l'interprétation. Est-ce qu'il préconise une séparation stricte ou souple? Une séparation tranchée entre autorités exécutives et législatives ou souple coopération)? Premières constitutions séparation stricte entre les pouvoirs, chaque pouvoir est enfermé dans une fonction déterminé et empêché d'empiéter sur la fonction du voisin. C'est le cas de la constitution américaine de 1787 ou première constitution française de 1791. [...]
[...] Il ne faut pas qu'un seul organe concentre la totalité des pouvoirs. Montesquieu reprend l'analyse de Locke et en la prolongeant lui donne une nouvelle portée. Dans "l'esprit de lois" (1848), Montesquieu recherche le système de gouvernement qui garantirait le mieux la liberté politique. Montesquieu est un penseur libéral et non pas un démocrate épris d'égalité comme Rousseau. Ce que recherche Montesquieu c'est garantir la sureté, la liberté politique individuelle face au risque d'arbitraire du pouvoir. Montesquieu part du constat que la liberté politique ne se trouve que dans les gouvernements modérés mais qu'elle n'y est pas toujours. [...]
[...] La séparation des pouvoirs doit donc être inscrite dans la constitution. A partir du moment où le principe de la séparation des pouvoirs est retenu comme principe général dans l'Etat, cela signifie que ce principe interdit de confier l'exercice de la souveraineté à une seule autorité, à un seul organe. Dans ces conditions, le principe ne peut pas s'accommoder d'une souveraineté royale, l'exercice de la souveraineté doit être distribué entre plusieurs organes distincts. Ce qui vaut pour l'un vaut pour autre, la séparation des pouvoirs interdit que l'exercice de la souveraineté soit confié à un organe unique. [...]
[...] Au 18ème on considérait que c'était des pouvoirs antagonistes, en concurrence. Ce que l'on redoutait c'est un parlement trop puissant ou un gouvernement trop puissant. Aujourd'hui le gouvernement peut compter sur une majorité à la chambre, le gouvernement s'appuie sur le parlement, sur sa majorité parlementaire pour déterminer et conduire la politique de la nation. Il y a un lien de confiance, de solidarité qui s'établit, si le gouvernement échoue, les députés de la majorité perdront les élections. Le gouvernement et la majorité, gouvernent sous le contrôle de l'opposition. [...]
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