Comportement électoraux, Analyse électorale, Étude politique, Variables âge et sexe, élections
L'analyse électorale peut être faite grâce à différentes variables dont l'âge et le sexe. Ces deux variables ont été fortement utilisées lors de la campagne présidentielle de 2007. De quoi ces variables se composent-elle? Comment les utiliser? Cependant l'utilisation de ces variables n'est pertinente que combiné à d'autre variables telles que le patrimoine par exemple. Quels sont les effets cachés de ces variables?
[...] En effet, plus on vieillirait et plus on voterait à droite. A l'opposé, on constate une abstention de plus en plus forte chez les jeunes, ceux-ci seraient moins intéressés par la politique que les anciens. La politique et le vote n'aurait plus à leur yeux la même valeur qu'auparavant. Cependant, l'abstention chez les jeunes peut-elle seulement s'expliquer par un âge. La notion de génération et donc de contexte social n'est-elle pas plus pertinente ? Quand on parle de vote d'âge on semble réduire une combinaison d'effets complexes en une seule variable. [...]
[...] En ce qui concerne le vote des jeunes cela est plus complexe. En effet, l'abstention de plus en plus forte car selon certains analystes les jeunes sont de plus en plus exigeants. Cette exigence s'explique par une évolution du contexte social : augmentation du niveau de diplôme ; accès plus facile à l'information ; désacralisation du politique Ainsi, derrière la variable âge chez les jeunes se cachent l'effet génération qui est en corrélation avec l'évolution de la société. Ainsi, la variable âge est plus pertinente si elle est combinée à d'autres critères ou effets. [...]
[...] Synthèse : Age, sexe et politique L'analyse des comportements électoraux par l'âge et le sexe s'inscrit dans une démarche d'analyse sociodémographique du vote. Après, l'élection de Nicolas Sarkozy, ces variables dites lourdes ont été fortement mobilisées pour expliquer le résultat. En effet, Nicolas Sarkozy aurait gagné grâce au vote des personnes âgées. Cependant, il ne faut pas oublier que derrière ces variables se cachent souvent d'autres effets. La variable du sexe a elle aussi été fortement mobilisée pendant la campagne, certains ont en effet pensé que les femmes voterait plus pour Ségolène Royal car elle était une femme. [...]
[...] En effet, les hommes et les femmes se repartissent également entre la gauche et la droite. Pendant longtemps, on a cru qu'il y avait un voté féminin. Même au moment de la campagne de 200è, cette variable sexe est ressortie puisqu'on a exprimé l'idée selon laquelle les femmes voteraient plus pour Royal et que les hommes seraient plus réticents à voter pour elle étant donné son sexe. Jusqu'au années 1980, la différence entre le vote féminin et masculin et fortement marquée. [...]
[...] Il y a donc derrière cette évolution d'autres effets. Tout d'abord, une autonomie de plus en forte des femmes. Elles ont eu accès à l'éducation et notamment sont entré à l'université, et l'intérêt pour la politique croit avec le niveau d'étude. Elles sont de plus en plus présentes sur le marché du travail. Et enfin, elles sont de moins en moins dépendantes vis-à-vis de la religion. Ainsi, le vote féminin ne peut s'expliquer qu'en fonction d'une évolution de la société et des mentalités. [...]
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