Commentaire : Type de Document : texte d'analyse du premier chapitre de l'ouvrage : Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours de Henry Rousseau. 3 pages
Réflexion sur la façon dont Henry Rousseau traite le sujet de la mémoire de la seconde guerre mondiale en France. 3 pages.
Ce texte est le premier chapitre de l'ouvrage Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours de Henry Rousseau. Il a été écrit en 1987. L'auteur décrit et explique les événements et les réactions après la Libération, notamment la façon dont a été perçu alors le régime de Vichy. Il examine plusieurs catégories de personnes : les Résistants, les néo-vichystes, les communistes, les gaullistes... Il parle beaucoup plus des néo-vichystes qui ont contribué au « mythe Pétain » et aussi le personnage de De Gaulle, la place qu'il a jouée dans la mémoire. Par ce texte, il montre l'impossibilité de construire une mémoire nationale en montrant les différents points de vue sur Vichy qui ont conduit à une « guerre civile » et il décrédibilise le « mythe Pétain ».
[...] Mais il engage, de surcroit, la parole du général de Gaulle Cet article montre que le discours de de Gaulle est ambigu. L'auteur le traduit par Une position en apparence claire, si ce n'était, en premier lieu, le contexte de l'époque et l'ambiguïté de ses discours. Si ce n'était ensuite, ensuite, le fait qu'il n'a jamais nié publiquement les confidences faites à Rémy Les gaullistes prennent alors le parti de Rémy et demandent la libération de Pétain, mais ils ne l'obtiennent pas. [...]
[...] Il veut qu'on oublie l'Occupation, c'est pourquoi il parle de la guerre des trente ans ceci lui permet de ne pas montrer la spécificité de la Deuxième Guerre Mondiale. Il réécrit la guerre pour justifier la grandeur de la France. La mémoire gaullienne met en avant le combat militaire et la légitimité de la République. Les communistes, eux, fondent le mythe des fusillés ils mettent en avant la lutte clandestine et le combat antifasciste, ils rappelentt les actions de la Résistance. [...]
[...] Ce texte est le premier chapitre de l'ouvrage Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours de Henry Rousseau. Il a été écrit en 1987. L'auteur décrit et explique les événements et les réactions après la Libération, notamment la façon dont a été perçu alors le régime de Vichy. Il examine plusieurs catégories de personnes : les Résistants, les néo-vichystes, les communistes, les gaullistes . Il parle beaucoup plus des néo-vichystes qui ont contribué au mythe Pétain et aussi le personnage de De Gaulle, la place qu'il a jouée dans la mémoire. [...]
[...] La cause alsacienne a pris le dessus sur le crime mais après plusieurs procès. Ceci prouve l'impuissance de la justice à formuler un verdict équitable, ainsi on peut percevoir la confusion qu'il y a sur cette guerre pour tous les français. Henry Rousseau ne parle pas de l'opinion des Résistants mais il parle de la façon dont ils étaient perçus. Il parle assez peu aussi des communistes, il se penche plus sur la pensée néo vichyste et sur son influence et ses conséquences. [...]
[...] Il y a peu de reconnaissance envers les Résistants et d'accueil pour les survivants des camps. Henry Rousseau montre que c'était une période de refoulement. On voulait oublier la guerre, de plus ce sujet prouvait qu'il n'y avait pas d'unité en France, chaque groupe avait sa conception de Vichy, De Gaulle, lui, essayait de rassembler les deux Guerres Mondiales. Après la Libération, il y a la période de l'Epuration, celle-ci vise à juger, à dénoncer et à mettre à l'écart toutes les personnes accusées de collaboration avec le Reich Allemand. [...]
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